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A LA RENCONTRE DE NOS ANCETRES
11 novembre 2008

1918 - 2008 : 90 ans ... le 11 novembre

Peut-être allez vous penser
"du déja vu ces photos!!!!"
Mais tant pis ! Ceci est juste un hommage à nos ancêtres qui se sont battus pendant la Première Guerre.

                                  

                        

paulguerre1915a
Au centre TIERCELIN Paul mon arrière grand-père maternel....... je n'ai pas encore trouvé d'informations pour l'instant concernant son parcours pendant la première guerre mondiale (le microfilm concernant sa fiche matricule étant illisible)

                                                   

                                           

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Mon autre arrière grand-père maternel BERNARD Georges, blessé par balle dans le bras, le 8 septembre 1914 au cours de la Bataille de la Marne.

blessureBernard

jmo78eRI_2  jmo78eRI_3
(Extrait du JMO du 78eme RI pour la date à laquelle mon arrière grand-père a été blessé)

                            

                               

carte_guerre
Correspondance de mon arrière grand-mère paternelle à son beau-frère, ne sachant pas où se trouvait son époux pendant la guerre

                     

                                 

gabriel14_18   TIERCELIN Gabriel, frère de TIERCELIN Paul

                     

                              

louisfumat1
FUMAT Louis
En complément à mon article "Louis FUMAT militaire de carrière" voici les extraits du JMO du 129eme RI que j'ai pu rapprocher des dates que j'avais trouvée sur ses états de service

affectation_Fumat_129eRI_a
Il rejoindra le front et le 129e RI en décembre 1915

                             fumat_capitaine_129eRI
                             Louis sera nommé capitaine en décembre 1915

                                            129eRI_fumat_frise1  129eRI_fumat_frise2
                                            Louis sera fait prisonnier à Frise le 28 janvier 1916 

                                 

                                  

IMG_0956  Une de mes dernières lectures, peut-être une idée pour vous, pour se souvenir des nos ancêtres ayant participé à la Grande Guerre :

"A quoi peuvent songer trois soldats dans le petit matin glacial du 11 novembre 1918, à l'aube d'un armistice dont ils ne savent rien encore? ....L'ordre arrive enfin: le cessez-le-feu interviendra à 11 heures.... Encore quelques heures à tenir et la vie sera si belle. Cinq heures, une éternité, où leur destin va se jouer."

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30 novembre 2008

Souvent le Hasard....

.... fait bien les choses !

Souvenez vous !
Dans un article précédent je vous racontais comment j'ai pu retrouver la date et le lieu de naissance de mon ascendante Antoinette, Obeline Audegond grâce à une photo et que je cherchais encore l'acte de décès de son époux Louis, Fernand Audegond.

Voila c'est chose faite !
Grâce au hasard !!!

Avec l'aide de Philippe (se reporter encore à un de mes articles précédents !), j'avais pu trouver un frère à mon arrière grand-mère Rosa (un frère, soit dit en passant dont ma famille proche n'a jamais entendu parler).
Me basant sur différentes informations contenues en marge de son acte de naissance (la date de mariage notamment ), je suis partie essayer dans savoir plus sur Audegond René, Désiré en allant consulter les recensements en ligne de Bury (Oise).
En feuilletant les pages de l'année 1926, j'y ai découvert le couple Audegond louis et Audegond Antoinette vivant dans cette commune avec leur fils René.

bury_recensement_1926_audegond1

Une information de grande valeur pour mes recherches : cette année là , mes ancêtres ne vivaient deja plus dans la commune de Gueudecourt (80).
Normal donc que je ne trouve pas leurs actes de décés dans cette commune.

Et me voila à écrire à la mairie de Bury pour tenter de trouver le décès de mon ascendant entre 1926 (aux vues du recensement) et 1943 (année du décès de son épouse dans l'Aveyron où elle était déjà veuve).

C'était il y a 3 semaines.
Aujourd'hui je suis enfin en possession de cet acte de décès et je peux dire que le hasard ....

9 mars 2009

Dix Ans de Travaux Forcés

          

Au départ ... quelques mots dans l'acte de naissance de Aimable Josephe CANDELIER (fille dudit ancêtre)en 1819 :
"...Guislain Elizé CANDELIER agé de trente six ans domestique à gages détenu aux fers..."

Un ancêtre qui a été en prison ?
Comment ne pas avoir envie de pousser les recherches un peu plus loin ! D'autant que sur l'acte de mariage de Aimable était noté la date de décès de son père.
Je demande donc en mairie cet acte et je m'aperçois que c'est en fait une "copie de l'extrait mortuaire" de la mairie de Brest pour l'an 1820 sur lequel il est noté que Guislain Elizé CANDELIER est décédé aux Hopitaux Maritimes de Brest .
Et à Brest qu'il y a-t-il ? Un bagne portuaire !

Je suis donc partie à la recherche d'informations concernant cet ascendant ayant été "bagnard".... Enfin partie, cela est un bien grand mot !
J'ai plutot sollicité l'aide d'une connaissance (en l'occurence Thérèse que je remercie encore une fois de son aide) qui, habitant Brest, a pu se rendre au Service des Archives de la Défense et trouver le dossier que j'esperais tant.

Voici ce que j'ai pu apprendre sur lui grâce à ce document:

Matricule 10807
Mort le 30 avril 1820 à l'Hôpital du Bagne

Ci-devant inscrit à Anvers sous le n°2244, fils de Jean-Baptiste et de françoise Boniface, natif d'Amlincourt, prés d'Arras, département du Pas-de-Calais, domicilié à Saar-le-Grand, marié à Guislaine Paquez.
Agé de trente ans, taille d'un mètre 62, cheveux bruns, le sommet de la tête chauve, sourcils idem, barbe idem, visage ovale, teint un peu basané, yeux roux bien fendus, nez gros court, menton rond, front bas y ayant deux longues rides, cicatrices à la lèvre supérieure se prolongeant vers la bouche, quelques petits (seins?) répandus sur la figure et au col, une autre petite cicatrice à la lèvre inférieure côté gauche.
Condamné à St Omer par la Cour d'Assises du département le 18 novembre 1811 pour vol avec escalade et complicité à 10 ans de travaux forcés.

Exposé le 17 décembre 1811.

                     

Avec ces informations sur la condamnation, je devrais bien trouver le jugement aux archives du Pas-de-Calais.
A nouveau essayer de trouver une personne pour m'aider à avoir la copie du jugement (c'est un peu loin le Pas-de-Calais pour moi !), jusqu'à ce que l'on me conseille récemment d'écrire directement aux Archives Départementales .... Je m'exécute et quelques jours plus tard, je reçois par courriel quatre photos du jugement.
J'allais enfin savoir ce que Guislain avait pu faire exactement pour être condamné à 10 ans de travaux forcés !

Voici quelques extraits du jugement:

jugbagne1

[...]
qu'il y avait lieu à accusation contre Guislain Elisée Candelier, âgé de vingt huit ans,.... et Hilaire Paquet, âgé de vingt neuf ans, ...prévenus d'être accusés ou complice d'un vol de quatre rasières d'avoine (ancienne mesure) commis dans la nuit du vingt sept au vingt huit juillet , à l'aide d'escalade dans le grenier de la maison habitée par le sieur Mathon cultivateur à Riencourt-les-Bapaume, crime prévu par l'article trois cent quatre vingt quatre combiné à cause de la circonstance de l'escalade avec le numéro quatre de l'article trois cent quatre vingt un du code pénal et les dits Candelier et Paquet ont été renvoyés à la cour d'assise
[...]

jugbagne2

[...]
Cette avoine a été vendue le dit jour vingt huit juillet à ? heures du matin au sieur Louis Demeulier marchand brasseur à Bapaume par les nommés Guislain Elisée Candelier , garçon de cour chez le sieur Mathon et Hilaire Paquet, beau frère dudit Candelier, valet de charrue chez le sieur Augustin Debuire cultivateur à Baratre, à raison de quatre vingt centimes ou seize sols le boisseau.
Paquet a dit que cette avoine appartenait à Candelier, qu'il n'avait accompagné que pour l'aider à la transporter et que s'ils étaient venus la vendre de si grand matin c'était dans la crainte d'être incommodés plus tard par la chaleur.
[...]

jugbagne3

[...]
Arrêtés par la gendarmerie, Candelier et Paquet avouent avoir commis ce vol ensemble en s'étant introduit dans le grenier du batiment du sieur Mathon par la fenêtre qui était ouverte à l'aide d'une échelle dans la nuit du vingt sept au vingt huit du mois de juillet dernier, d'aprés le projet concerté entre eux; qu'ayant rempli trois sacs d'avoine qui se trouvait dans le grenier, ils les avaient transportés pendant la nuit jusqu'à la ville de Bapaume et qu'à l'ouverture des portes, ils l'avaient entré en ville et vendu au sieur Demeulier dont l'un d'eux était ? .
Ces faits avoués par les accusés sont attestés également par plusieurs témoins dignes de foi et par le procés verbal du cinq août dernier .
[...]

jugbagne4

[...]
La cour déclare lesdits Guislain Elisée Candelier et Hilaire Paquet convaincus d'avoir volé quatre rasières d'avoine pendant la nuit et à l'aide d'escalade dans une maison habitée pour ? de quoi les condamne à la peine de travaux forcés pour le terme de dix ans, ordonne qu'avant de subir leur peine se feront attacher au carcan sur l'une des places publiques de la ville d'Arras, qu'ils y demeureront exposés aux regards du peuple durant une heure, qu'au dessus de leur tête sera placé un écriteau portant en caractères gros et lisibles son nom, sa profession, son domicile, sa peine et la cause de la condamnation, ordonne que le présent arrêt sera imprimé par extrait et affiché dans les villes d'Arras et St Omer et dans les communes de Barâtre et Riencourt-les-Bapaume .
[...]

Mon ancêtre Guislain Elisée Candelier, né en 1783 dans le Pas-de-calais, fut donc condamné en 1811 à dix ans de travaux forcés et décéda peu avant la fin de cette peine en 1820 loin de chez lui.
Cependant un "mystère" demeure autour de lui : comment a-t-il pu avoir une fille née en 1819 ?
Existait-il des droits de visites conjugales aux prisonniers ???
les condamnés avaient-ils des permissions ???
Ou le père n'est-il tout simplement pas le père ??? 

          

*********

Le Bagne de Brest

Lorsque l'on parle de bagne, nous pensons de suite à celui de Cayenne par exemple !
Or avant que ces bagnes lointains n'apparaissent, il existait en France même deux bagnes portuaires, celui de Toulon et celui de Brest, créés à la suite d'une ordonnance de Louis XV en 1748.

Les deux cents premiers hommes arrivèrent à Brest un an plus tard et la construction du nouveau bagne commença sous la direction de Choquet de Lindu.
Le bâtiment, situé sur la rive gauche de la Penfeld, comportait quatre parties pour une longueur totale de 260 mètres sur deux étages. Il permettait d'accueillir plus de 2500 personnes en même temps (dont 350 gardes permanents appelés "chiourmes") dans des conditions d'hygiène que l'on pouvait dire acceptables, en étant doté d'un confort que peu d'habitations à l'époque possédaient ( latrines, alimentation en eau par citerne, égouts...).

Bagnebrest

La majorité des bagnards passés par Brest (entre 60 et 70 000 en un peu plus d'un siècle) étaient des petits voleurs, contrebandiers, déserteurs, braconniers ... condamnés pour la majorité à la perpétuité.
Un forçat qui arrive pour la première fois au bagne voit ses vêtements brulés pour des questions sanitaires et est vêtu une casaque rouge et un bonnet de toile. Il est ensuite enchaîné à un autre condamné présent depuis un certain temps et avec qui il passera au moins trois ans.
Le bagne employait généralement les condamnés dans l'Arsenal comme ouvriers ou manoeuvres avec une tâche qui correspondait, si possible, à leur métier antérieur.
La plupart d'entre eux possédait une relative liberté dans la journée et d'une paye de quelques centimes par jour. Ils en profitaient ainsi pour confectionner des produits pouvant être ensuite vendus en ville.
Malgré ces relativement bonnes conditions de vie, la mortalité est élévée et due à de nombreux accidents du travail (chutes, étouffements sous des rochers, ecrasements sous des navires lors des lancements...), maladies, épuisement, privations ou carences.

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En 1826 un rapport remettra en cause le système pénitentiaire (le bagne coute cher et rapporte peu, les risques de contagion, la concurrence des forçats face aux ouvriers...), ensuite les colonies réclament des bras.
Un premier convoi de bagnards quittera donc Brest en 1852 pour la Guyane puis le rythme des embarquements s'intensifiera jusqu'en 1858 lorsque le 1er septembre le dernier navire quittera Brest, ne laissant en rade seulement ceux qui attendent une libération prochaine ou des malades.
Le bagne de Brest ferme définitivement ses portes !

      

 

27 mars 2007

Les Métiers de mes Ancêtres

A travers l'étude des actes d'état civil, on retrouve différents métiers que mes ancêtres ont exercé au cours de leur vie:

Négociant .......................... grand-père paternel Misael

Chiffonnier ..........................arrière grand-père Jean,Olivier

Employé des Chemins de fer .........arrière grand-père Georges

Conducteur au Nord ......arrière grand-père Jean-Baptiste   

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Employé des Postes......arrière grand-père Paul

Bijoutier ...........arrière arrière grand-père Théophile et son père

Cordonnier....... arrière arrière grand-père Martial et son père

cordonnier

Tisserand ......père de mon arrière grand-mère Delphine

Cultivateur.......arrière arrière grand-père Pierre et son père

Valet de charrue...........arrière arrière grand-père Ernest
= aide du laboureur, domestique attaché à une exploitation agricole

Journalier
= ouvrier agricole employé à la journée, manoeuvre du milieu agricole

Manouvrier
= ouvrier qui travaille de ses mains à la journée, compagnon, artisan, homme de peine.Il possède, en général, une petite maison, un petit jardin et quelques animaux. Il se situe donc au dessus du journalier qui n'a que ses bras.

Domestique ......... arrière arrière grand-père Louis

Les femmes étaient souvent sans profession, domestiques ou journalières.

27 mai 2009

Chapelle Notre-Dame de Beldou St Jory

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La chapelle Notre-Dame de Beldou (beau don) est à l'origine un temple païen devenu un lieu de culte à Marie sûrement dés le début du christianisme mais les premières traces de son existence dans des écrits ne datent que de 1410.
Détruite avec les guerres de religion, reconstruite, puis rasée par les habitants en 1794 suite à l'effondrement de la toiture, la chapelle actuelle est de nouveau édifié au même emplacement en 1867.

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"Cette chapelle relevée de ses ruines par la généreuse piété des paroissiens a été bénite par Monseigneur Florian Desprez archevêque de Toulouse en 1867"

A proximité, surgit de terre une source où, autrefois, de nombreuses personnes se rendaient en  pélérinage. Ce lieu est dédié également à Marie.

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11 mai 2008

Cahors en 1944

Voici quelques photos de Cahors, datant de 1944, que l'on m'a fait parvenir récemment.
(Merci à Gérard pour cet envoi).

Vues de Cahors

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vuecahors1

Les bords du Lot

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bordlot

La Cathédrale

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L'église du Sacré-Coeur et les ruines des Jacobins

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la place Gambetta

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Les anciens remparts

barbacane1 la Barbacane

remparts derrière ces vestiges de remparts se trouve le premier cimetière de Cahors

Les Ponts

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Le Pont Valentré vu des bords du Lot

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Le Pont Valentré vu de la colline avoisinante

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en passant sur le Pont Valentré
(piétonnier à l'époque, ce pont a été ouvert à la circulation automobile pendant de nombreuses années et vient d'être remis piétonnier récemment)

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Le Pont Neuf

21 août 2009

Cimetière Marin et Notre Dame des Auzils

Lorsque l'on parcourt le massif de la Clape du côté de Gruissan(11), il est possible de suivre " l'allée des naufragés" (cimetière marin) pour arriver jusqu'à la Chapelle de Notre Dame des Auzils.

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Tout au long du sentier menant à la chapelle, on retrouve des mémoriaux érigés en souvenir des marins gruissanais perdus en mer, des cénotaphes (tombes sans corps).
L'allée est un lieu de pélérinage le lundi de Pâques pour rendre hommage aux marins disparus puis le lundi de Pentecôte pour remercier Notre Dame d'avoir mis fin à une épidémie de choléra en 1835.
A mi-chemin, on peut également voir le jardin ("à la française") et l'ermitage où le dernier ermite vécut de 1830 à 1888 en cultivant quelques légumes et arbres fruitiers.

   

narbonne20092

Située à l'abri des pins, la chapelle Notre Dame des Auzils recèle bon nombre de souvenirs.
Le prieuré d'origine fut construit pour accueillir les voyageurs dés 1080 (l'actuelle chapelle semble avoir été construite vers 1635).
Classée Monument Historique en 1964, la chapelle accueille 73 ex-voto (tableaux, plaques ou objets déposés dans un sanctuaire en mémoire d'un voeu) et 27 maquettes.
50 de ces ex-voto furent dérobés en 1967 mais grâce aux habitants (qui fournirent des photographies) ils purent être reproduits en trompe-l'oeil sur les murs pour rendre à la chapelle son aspect d'origine.

narbonne20093

 

Un site à consulter  http://www.ville-gruissan.fr/spip.php?article627

   

4 novembre 2008

Pourquoi changer de Région ?

Bien souvent, comme l'on peut s'en rendre compte au cours de nos recherches, surtout à des périodes plus anciennes, nos ancêtres restaient dans la même région, voire le même village, pour faire leur vie, se marier, avoir des enfants...
Pourquoi bouger ? Il y avait tout sur place : foyer, nourriture, travail.
Plus récemment, avec des moyens de locomotion évoluants, nos ascendants se sont mis à se déplacer plus facilement; Il est plus fréquent de retrouver des ancêtres venant des quatre coins de la France et même de l'étranger.

Ceci est le cas dans mon arbre: pour un grand nombre de mes ancêtres, ils étaient originaires du nord de la France (Normandie, Picardie, Pas-de-Calais, Paris).
Pourquoi la génération de mes arrières grands-parents et grands-parents s'est-elle déplacée vers le sud à partir du début du XXeme siècle ?
Ce n'est pas si ancien que celà et j'ai donc pu interroger mes grands-parents pour essayer d'en connaitre les raisons !

                  

Mon grand-père maternel Auguste, son père Paul et sa grand-mère Elisa

Mon arrière arrière grand-mère Elisa était originaire du Lot mais vivait sur Paris depuis son mariage (mais veuve très tôt) et y avait été concierge pendant longtemps.
Mon arrière grand-père Paul, né à Paris, était employé des Postes, veuf depuis 1921.
Mon grand-père était également né à Paris.
Vers 1930-1931, tous trois décident de quitter Paris et de revenir vers leurs origines dans le Lot : Elisa passa sa retraite dans son Lot natal et décéda à Cahors en 1940; Paul continua sa carrière dans la région (notamment dans l'Aveyron) et décéda à Cahors en 1944; et mon grand-père devient majeur dans le Lot, s'y maria en 1944 et vient d'y avoir 98 ans !

               fumatElisa         paul        auguste1923

             

Mon grand-père paternel Misaël

Né dans l'Oise, je pense que mon grand-père s'est peut-être déplacé dans sa jeunesse, du fait que son père était conducteur aux chemins de fer du Nord, mais toujours resté en Picardie.
En 1921, sa tante maternelle (originaire de la Somme) se marie dans l'Aveyron et y reste vivre. Un peu plus tard, mon grand-père prend l'habitude d'aller passer ses vacances chez sa tante et son oncle qui est récupérateur afin de l'aider et celui-ci  l'embauche définitivement aprés l'armée en 1938. Ceci est une des raisons du déplacement de mon grand-père du nord vers le sud.
A l'époque les récupérateurs avaient l'habitude de se rendre dans les différentes foires et marchés se déroulant dans toute la région. C'est ce que faisaient mon grand-père et son oncle.
De son côté, ma grand-mère paternelle accompagnait souvent son père, lui aussi récupérateur, à de telles manifestations.
Je vous laisse deviner la suite ?
Ma grand-mère fut la raison pour laquelle mon grand-père quitta définitivement le nord pour le sud !
Mais non sans se souvenir de ses origines ! comme le montre cette photo prise vers 1955-1960 lors d'un carnaval se déroulant à Cahors

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Plus tard, aprés le décés de son époux (en 1944), mon arrière grand-mère Rosa (la mère de mon grand-père Misaël) quittera elle aussi l'Oise pour rejoindre sa soeur dans l'Aveyron puis mes grands-parents à Cahors où elle décèdera en 1982 à l'âge de 95 ans.
                                 Rosa           misael6

                                             

                                 

Mon arrière grand-père maternel Georges

Né à Bordeaux en 1889, Georges avait été abandonné à la naissance et placé dans différentes familles ( http://mariegenea.canalblog.com/archives/recherches/p10-0.html ) mais toujours dans la même région.
En 1914, il vit à Angoulême et rejoint le 78eme RI où il est affecté pendant la première guerre.
Le 8 septembre il est blessé durant la Bataille de la Marne, soigné et part en convalescence dans le Lot.
C'est là qu'il rencontrera mon arrière grand-mère qu'il épousera en 1919 (aprés être reparti se battre et avoir fini la guerre).
Manutentionnaire à la SNCF, il déménagera plusieurs fois avant de s'établir définitivement dans le Lot vers 1923.

9 juin 2010

Eglise de Giroussens (81)

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Bâtie au XIIIe siècle, l'église Saint-Salvi fut détruite par les protestants et un incendie en 1562 pour être ensuite reconstruite au même endroit, les gros murs ayant été conservés.

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Le Saint patron de l'église, Saint Salvi, un évêque issu d'une famille de la noblesse albigeoise, est représenté par deux fois dans l'édifice : au dessus du portail extérieur et au dessus du tableau du rétable.

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Lorsque l'on pénétre dans l'église, tout n'est qu'impression de richesse tant par les dorures que par les peintures, ce qui permet d'attester de la foi des habitants de ce village érigé en bastide vers 1250 par Amalric de Lautrec.

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Le retable, en bois peint et doré, comporte en son centre une toile représentant la crucifixion.
De chaque côté de cette toile, aprés la naissance du Dauphin, en 1638, le curé de l'église a décidé de l'embellir en plaçant de part et d'autre des statues en bois doré de la Vierge Marie et de Saint Joseph, le sculpteur ayant pris pour modèle Anne d'Autriche et son confesseur.

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Sur les murs et les voutes, sous forme de tableaux ou à même les murs,d'innombrables peintures.

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5 décembre 2008

Sapin de Noël ????

Comme tous les ans nous avons décoré avec l'aide des enfants notre traditionnel sapin de Noël.
Mais cette année, notre maison a vu aussi fleurir ce que j'aime appeler "notre sapin généalogique"; Un sapin que nos ancêtres viennent embellir de leurs photos (lorsqu'il y en a!) et de leurs prénoms.

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Ce sapin mérite cependant une petite explication (mais je suis sure que vous aurez compris de vous même !!!) : vu que le haut est nettement moins large que le bas, j'ai fait un arbre ascendant qui descend ....
Vous trouverez donc nos enfants en haut (les 3 charmants petits papillons)...jusqu'à nos arrières arrières grands-parents vers le bas.

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Et au pied, le gardien de l'arbre (un personnage en cuivre, trouvé dans la cave de ma grand-mère)

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13 avril 2015

Marc PEBERAY Compagnon Charpentier

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Marcel PEBERAY dit Marc est né en mars 1906 à Laplume (Lot et Garonne).
Fils de Firmin et de Léontine, il est le second enfant (premier garçon) d'une fratrie de sept enfants:
 - Marcelle née en 1904,   
 - Marcel ( Marc) né en 1906,
 - Camille Emilien né en 1908,       
 - Emile Jean né en 1909,
 - Emilien (Roger) né en 1911,  
                           - Marcel ( Amédé) né en 1912,
                           - Armel Marceau né en 1915
Dés son plus jeune âge, Marc est attiré par le travail du bois. Il est envoyé en apprentissage chez un compagnon à Sérignac (47).
Il se présente ensuite aux Compagnons Charpentiers d'Agen et est reçu à la St Pierre 1927. Il sera connu sous le nom de " Agenais l'ami du trait".
Son frère Camille sera également Compagnon charpentier spécialiste des escaliers.

Il commence son Tour de France par Bordeaux puis part à Limoges et Tours avant de s'arrêter à Paris pour donner des cours du soir en 1929-1930 à la Cayenne.
Il passera ensuite à Auxerre et Lyon pour revenir à Agen en 1936, s'installer au siège des Compagnons et créer une affaire artisanale tout en continuant à donner des cours du soir.

Entre-temps, en février 1935, il a épousé Marie-Louise Pujol à Agen avec qui il n'a eu aucune descendance.

 

groupePeberay
Marc PEBERAY, 1er rang à gauche de l'oeuvre, avec un groupe de compagnons vers 1930 (?)
(Archives familiales)

OeuvrePeberay    outilsPeberay
Le compas entrecroisé avec l'équerre, au pied de l'oeuvre, signifie que c'est une réalisation de Compagnons Charpentiers.

  

Il devra malheureusement interrompre un moment son activité à cause de sa mobilisation en septembre 1939 dans le 57e RIC mais la reprendra après sa démobilisation en juillet 1940.
Il obtient la Croix de Guerre étoile de bronze pour avoir pris part aux opérations de la VIIe armée du 5 au 24 juin 1940.

Marc PEBERAY était tout acquis à son métier. Après la guerre, il ré-ouvre l'Ecole de Trait d'Agen et y consacre une bonne partie de son temps et son argent.
Il fut délégué à l' Assemblée Générale de l'Association ouvrière des Compagnons du Devoir, à Paris le 9 janvier 1944 et voit sa Société fusionner avec celle des Compagnons Charpentiers du Devoir de Liberté pour former, en 1945, les Compagnons Charpentiers des Devoirs qui fonderont la Fédération Compagnonnique des Métiers du Bâtiment.

En 1951, il reçoit la Médaille d'Or de la Formation Professionnelle.

Marc PEBERAY passa sa vie à travailler le bois, que ce soit pour son activité professionnelle ou pour sa famille.

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Il décède le 30 juillet 1992 à Agen et est inhumé le 1er août au cimetière de Gaillard à Agen.

 

 

 

   

 

     Sources : Musée du Compagnonnage Tours (ici), Archives Départementales 47 (ici)
Journal "Compagnons et maîtres d'oeuvre" 1992

  

   

29 mars 2009

Sage-femme et enfant illégitime

Voici un acte de bâpteme de 1722 sur la commune de Serans(60), sur lequel j'ai retrouvé une de mes ancêtres Jeanne Lambert, mentionnée comme sage-femme.

sagefemme

"ce jourd'huy 23 mars 1722 Jeanne Lambert femme de Pierre Delaporte faisant sa fonction de sage femme au petit Serens hameau de notre paroisse nous a apporté une fille illégitime pour être baptisée et que j'ay baptisée; J'ay demandé à qui cette fille appartenait, la dite sage femme nous a répondu que c'etait à Margueritte Petit fille de deffunt Gabriel Petit et de Margueritte Rousseau demeurant au petit Serens hameau de notre paroisse, que la dite fille n'était point mariée et la dite Margueritte Petit a dit que la dite enfant était du fait de Pierre ? homme marié manouvrier demeurant à Harbemont hameau de St ? . La dite enfant qu'on nous a apporté pour baptême a été tenu sur les fonts par Louis Guillon tisserand et Charlotte Lemettre ..."

      

(source : Archives Départementales de l'Oise )

   

15 janvier 2009

Petite Balade à Toulouse

            

La Place du Capitole

            

D'un côté de la place, le Capitole qui abrite aujourd'hui la mairie de Toulouse et le théâtre.

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Depuis 1190 les consuls de Toulouse cherchent un édifice pour héberger leur maison commune, mais ce n'est qu'au XVIIe siècle que le palais est construit par les capitouls.
Les 8 colonnes en marbre de la façade symbolisent les 8 premiers capitouls qui géraient les 8 quartiers de Toulouse.
Au dessus du fronton triangulaire, 2 statues représentant la justice et la force.

De l'autre côté de la place, les arcades au plafond desquelles se trouvent une série de tableaux retraçant l' histoire de Toulouse au fil du temps.

                   visite4             visite5

visite6 rappel de la couleur rose de Toulouse

visite7  reprise des éléments se trouvant sur le blason de la ville

visite8  le martyre de Saturnin ayant donné son nom à la rue du Taur

      

L'hôtel particulier de Bernuy

                   

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la premiere partie de l'édifice que fit construire Jean de Bernuy ayant fait fortune dans le commerce du pastel (fleur qui donnait une teinture bleue indélébile), avec une tour escalier octogonale la plus haute de la ville.

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deuxième partie de la demeure plus récente.

            

L'eglise des Jacobins

   

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visite14      visite15 le "palmier" des Jacobins

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le cloitre et la tour

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Sur le sol, on retrouve les traces des sépultures ayant existé sous le cloitre.

          

La Basilique St Sernin 

                

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3 novembre 2008

Quand une Photo en dit plus !

J'avais en ma possession une vieille photo de famille sur laquelle se trouvait une personne que mes parents ne savaient pas identifier.

aagmaudegond
De droite à gauche : mon arrière grand-mère paternelle, ma grand-mère, la soeur de mon arrière grand-mère paternelle...mais qui est donc la mamie carrément à gauche ???

J'ai donc été voir ma grand-mère (celle présente sur cette photo), lui ai posé la question et eu ma réponse : cette personne était la mère de mon arrière grand-mère Audegond Rosa donc mon arrière arrière grand-mère Audegond Antoinette.

aagmaudegond1

Cette réponse m'a non seulement appris que je possédais une photo de plus à mettre dans l'album de mes ancêtres mais également que cette ancêtre était décédée bien aprés la date à laquelle je cherchais: en effet je cherchais le décés avant 1924 (au regard de son année de naissance 1866), or cette photo a du être prise vers 1937 - 1940 dans le département de l'Aveyron (peut-être le lieu de décés alors que je cherchais dans la Somme).
Une nouvelle piste pour des recherches !

19 février 2008

Ambialet 1837

Toujours à la recherche des nos ancêtres du Tarn, voici ce que j'ai découvert sur la famille de Julie COUBES.

Cette ancêtre, née en 1812 à Ambialet, voit décéder plusieurs membres de sa famille en 1836-1837.

    02.11.1836 à Ambialet  CLERC Joseph son grand-père maternel décède à l'âge de 75 ans

    14.02.1837 à Ambialet AUGE Antoine son premier mari décède à l'âge de 35 ans

    24.05.1837 à Ambialet COUBES Jacques son père décède à l'âge de 50 ans

Mais également non loin de là, à Terre-Clapier (12km de Ambialet), CAPUS Marie décède le 27.01.1837.
Elle aurait du être la belle-mère de Julie qui épousera en seconde noce SOULIE Pierre en 1839.

Arbre_mixte_Coubes_Page_1

Peut-on dire que ces décès sont le fruit du hasard, sont dus à une maladie transmise dans la famille ou qu'il s'agissait d'une épidemie?
Je n'ai malheureusement rien trouvé dans les actes qui puissent faire pencher vers l'une ou l'autre des hypothèses.

   Hasard : c'est probable ! surtout concernant le décès du grand-père à 75 ans

   Maladie : à l'époque les familles vivaient souvent en cercles fermés, en petites communautés et les maladies pouvaient se transmettre beaucoup plus facilement et étaient rarement et difficilement soignées.

   Epidémie : on sait que le choléra a fait d'énormes ravages en France dés 1832. Etait-il dans le Tarn en 1836-1837 ?
Si on regarde le nombre de décès en 1837 à Ambialet, il s'élevait à 111 personnes. Comparativement, il y avait eu 92 décès en 1831 et 93 en 1846. Alors ????

12 février 2008

Archives Familiales

J'ai pu récement avoir accés à quelques papiers de famille, conservés par une grand-tante qui a accepté gentillement de me les confier.

Une mine de renseignements à leur examen : j'ai pu retrouver de nombreux collatéraux de la famille, en savoir un peu plus sur les us et coutumes de l'époque ...

Vous en trouverez ci-dessous quelques exemples que j'ai essayé de vous retranscrire (en respectant la façon d'écrire et les fautes d'orthographe des originaux !), ce qui n'est pas totalement évident , vu l'ancienneté des papiers mais également(et surtout) à cause de mon manque de connaissance dans ce domaine.

Reconnaissance de dette de 1826

dette1826

aujourdhuit, cinq de janvier 1826

je soussigné et je declare devoir à jean fabre mon beau frère jeandre de guillaume dauni mon père et je luy doits la somme de cent frant qui ma prété et je luy promet les lui peyer a conter de ce jourdhuit dans un ans
fait dautre main et signét de la mienne

fait le cinq janvier en 1826

Contrat de Mariage de 1817

(seulement 2 pages sur 4 pour l'original)

contrat1817
L'an mil huit cent dix sept et le cinquième jour du mois de juin, aprés midy, dans la commune de reillaguet canton de payrac arrondissement de gourdon Departement du Lot, par devant moi joseph Escudié notaire Royal à la residence du dit Reillaguet soussigné, presents les temoints soussignés, ont été presents, jean fabre fils premier né cultivateur habitant de la présente commune de reillaguet, fils majeur et legitime de pierre fabre et de feue marie rouyé mariés assisté du dit fabre son père, d'une part, et jeanne vigié fille majeure et legitime de guillaume vigié et de marie cassaygne mariés, habitante aussi du dit lieu de reillaguet, assitée de ses dits pere et mere et de perrette juste épouse de jean vigié dit trouille, d'autre part; lesquelles parties ont reciproquement convenu et promis de se prendre en mariage et de le célébrer selon les lois à la première requisition de l'une d'elles à peine de tous depens, dommages et interets sous les conditions suivantes.................

contrat1817a

Partage Anticipé de 1835

(2 pages sur 4 pour l'original)

donation1835

donation1835a

Du cinq mars 1835, à reillaguet canton de payrac, departement du lot, pardevant nous arnaud Pierre lacroix, notaire royal, résidant à Calès dudit canton de payrac, assisté des témoins bas nommés, sont comparus, Marie Cassagne, veuve de Guillaume Vigié, cultivateur, jean Vigié, aussi cultivateur, et jeanne Vigié, épouse assistée et autorisée de jean fabre, encore cultivateur, lesdits jean et jeanne Vigié, enfants de ladite Cassagne, tous habitants du present lieu de reillaguet.
lesquelles parties nous ont exposé que ladite marie Cassagne, se trouvant tout a fait avancée en age et ne pouvant par conséquent se livrer en raison des infirmités qui l'accablent a l'administration du peu de bien qu'elle possede; voulant d'ailleurs prevenir toute discussion entre ses deux enfants aprés son décés en raison du partage de ce peu de bien, a par vertu des presents fait le partage anticipé, en leur faveur, ainsi qu'il suit:
lot de jean Vigié
.......................
lot pour jeanne Vigié, épouse fabre
......................
Cette donation est faite et expressement acceptée par ledit jean Vigié et ladite Epouse fabre, donataires, aux conditions suivantes:
que ladite jeanne Vigié, épouse fabre, sera tenue de nourrir, loger et soigner, tant en santé qu'en maladie ladite Cassagne, sa mère et ce pour tout le temps qu'elle vivra, sans que ledit jean participe en rien à aucun espèce de forme de cette nature....................

Acte de Vente de 1789

vente1789

vente1789a

L'an mil sept cens quatre vingt neuf et le vingt unieme jour du mois de mars a gourdon en quercy aprés midi pardevant moi notaire royal et temoins bas nommés; acte constitué en sa personne pierre lacombe laboureur habitant du bourg de Reilhiaguet, lequel de son bongré a fait vente pure et simple et delaissement perpétuel a jamais irrevocable en faveur de jean vigié aussi laboureur babitant du bourg de reilhiaguet ici present et acceptant, d'une quartonnée de terre labourable et en friche d'une plus grande contennence et qui sera fixée par des experts amiablement convenus...

Vente de Terres en l'an VIII

ventean8b ventean8

ventean8a
Le second germinal de l'an huit republicain aprés midy dans gourdon chef lieu de canton et arrondissement du departement du lot pardevant moy notaire public, et temoins soussignés a comparu le citoyen jean fabre proprietaire habitant de reliaguet lequel degré a fait et fait vente pure et simple et delaissement perpetuel a jamais irrevocable en faveur du citoyen guillaume vigié fils premier né à jean vigié proprietaire habitant aussi dudit reliaguet ici present et acceptant de deux terres situées dans la commune de reliaguet........

22 août 2010

Abbaye de Fontfroide (11)

Située dans les Corbières, aux portes de Narbonne, l'Abbaye de Fontfroide, fondée en 1093, rejoint l'ordre de Citeaux en 1145.
Elle doit probablement son nom (et celui des terres qui l'entourent) à la source d'eau froide (fons frigida) toute proche dans laquelle les moines puisaient leur eau.

Cette abbaye cistercienne reçut un immense patrimoine foncier et devint rapidement très pospère avec environ 30 000 hectares de terres s'étendant dans toute la région jusqu'en Catalogne.

Durant la croisade contre les albigeois, deux de ses abbés furent nommés légats par Innocent III (Pierre de Castelnau et Raoul ) et l'Abbaye combat le catharisme avec force.
Un autre moine sera également célèbre: Jacques Fournier deviendra le pape Benoit XII.

Suivra une période de déclin durant laquelle l'abbaye perdit de nombreux moines ainsi que des revenus importants.
Puis au XVIIIème siècle, nombre d'aménagements furent faits avant la période révolutionnaire et la réinstallation en 1858 d'une communauté cistercienne jusqu'en 1901 (loi contre les congrégations religieuses) année où l'abbaye fut abandonnée par les religieux.

Mis en vente en 1908, les bâtiments furent achetés par Gustave Fayet, amateur d'art, originaire de la région.
Durant 20 ans il mit son énergie et son argent dans la restauration de l'abbaye, aidé de son épouse et aujourd'hui c'est toujours la même famille qui possède l'abbaye et continue l'entretien sur les traces de leur ancêtre.

   

fontfroide fontfroide__2_

fontfroide__31_ En passant par la cour d'honneur, on accède en premier au réfectoire des Convers.
Les Convers étaient des membres de l'abbaye qui portaient l'habit, prononçaient les 3 voeux (obéissance, pauvreté et chasteté) et avaient en charge les travaux manuels et les affaires extérieures.
Contrairement aux moines, ils pouvaient donc sortir de l'enceinte de l'abbaye et avoir des rapports avec l'extérieur de celle-ci.
Durant la journée, jamais ils ne croisaient les moines et tout était fait dans l'abbaye pour que cela ne se produise pas.

fontfroide__5_ Le fectoire des Convers : outre les murs,le plafond et les fenêtres qui sont d'origines, beaucoup d'éléments sont dus à la restauration faite par G.Fayet (grille, cheminée, dalles au sol, lustre )

fontfroide__3_ fontfroide__4_ fontfroide__6_

fontfroide__26_ Le dortoir des Convers :  les convers couchaient sur des paillasses à support en bois alignées les une à côté des autres et séparées de petites parois ne permettant pas une très grande intimité (il fallait voir si l'autre respectait les voeux prononcés).
Ce dortoir pouvait accueillir jusqu'à 200 personnes et une partie de la pièce a servi également de grenier où les marchandises (céréales...) arrivaient par des ouvertures dans le mur et donnant sur l'extérieur.

fontfroide__27_ fontfroide__28_ Les vitraux de 4 ouvertures éclairant ce dortoir ont été crées, vers 1920, à partir de morceaux de vitraux détruits dans le nord-est  de la France durant la première guerre mondiale.

fontfroide__29_ La ruelle des Convers : ce long couloir marque la séparation entre le monde des convers et celui des moines.
A proximité se trouvent les cuisines situées à mi chemin entre le réfectoire des moines et celui des convers et le passage permettait aux convers de se rendre à l'église le dimanche sans avoir à traverser le cloitre.

fontfroide__30_ Le cellier permettant d'entreposer toutes les denrées nécessaires à la vie de la communauté.

   

Passons maintenant du côté des moines de choeur, c'est-à-dire là où vivaient les moines appartenant à l'abbaye et qui ne sortaient jamais (ou très exceptionnellement) de l'enceinte de cette abbaye.

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Le cloitre est le coeur même de l'abbaye.
Bati selon l'art roman, on y retrouve les colonnes et les chapiteaux avec un décor végétal, très simples et épurés représentant le dénuement proné par l'ordre des cistériens à ses débuts.

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fontfroide__25_ La salle capitulaire : tous les matins, la communauté se retrouvait en totalité dans cette salle pour y lire un chapitre de la règle de St Benoit, le père abbé y donnait les ordres pour la journée et on y discutait ouvertement de tous les problèmes d'ordre spirituel ou non (c'était le seul endroit où l'on pouvait s'adresser directement la parole).

fontfroide__22_ L'église : commencée dés 1145 (avec l'affiliation à l'ordre de Citeaux), sa voute culmine à plus de 20m de hauteur.

fontfroide__16_ fontfroide__23_

Elle comporte de nombreuses chapelles dans les croisillons du transept où l'on pouvait faire dire des messes privées mais également 5 qui furent rajoutées plus tard sur un côté.
Parmi ces chapelles, la chapelle des défunts (venant d'être réouverte à la visite suite à la réfection des vitraux)
fontfroide__18_ fontfroide__20_ fontfroide__19_

Lorsque l'abbaye fut rachetée en 1908, il n'y avait plus de vitraux. Les fenêtres étaient béantes ou avaient été murées.
G.Fayet fit faire de nouveaux vitraux mais le maitre-verrier créa des vitraux colorés ne correspondant pas à la réalité historique puisque les églises cisterciennes comportaient des vitraux "en grisailles", austères qui ne pouvaient distraire les moines durant leur méditation.

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fontfroide__15_ fontfroide__21_ fontfroide__17_

fontfroide__32_ La roseraie : créée par l'épouse de G.Fayet, elle fut implantée où a subsisté pendant de longs siècles le cimetière de l'abbaye, lieu où furent enterrés plus de 2000 religieux (moines et convers) dont il reste peu de traces (les croix étant souvent en bois)

fontfroide__33_ fontfroide__34_

   

 

      

12 janvier 2011

Médaille d'Honneur

Retrouvés recemment lors du nettoyage d'une cave familiale , la médaille d'honneur des chemins de fer et le diplome allant avec, remis à mon arrière-grand-père PIERON Jean-Baptiste en 1933.

medaille__5_

 

La médaille d'honneur des chemins de fer, médaille d'honneur du travail, créée en août 1913, récompensait, à l'origine, les personnels des chemins de fer pour 25 ans ou 30 ans de services et était décernée par le ministre des travaux publics.

medaille__6_

   

Voici la médaille

        medaille__11_   Le ruban comportant 7 raies verticales bleu blanc rouge blanc bleu blanc rouge et d'une largeur de 37 mm environ possède une agrafe en argent représentant une locomotive à vapeur.

medaille__13_

En argent et ronde, la médaille sur l'avers possède une gravure de l'effigie de la République coifée de son bonnet phrygien et couronnée avec "République Française" écrit sur le pourtour.

medaille__12_

Sur le revers apparaissent une locomotive et un sémaphore entourés d'une feuille de chêne et de feuilles de laurier , le nom et le prénom du médaillé ainsi que l'année de la récompense et sur le pourtour apparait la mention " Ministère des Travaux Publics chemins de fer".

medaille__15_

   

   

   

15 mai 2016

Compagnons et Religion

Pas de polémique autour du thème "compagnons et religion".
Juste quelques oeuvres de compagnons se reportant à la religion !
(oeuvres exposées au Musée du Compagnonnage de Tours)

   

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Cathédrale de Milan

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Chaire à prêcher dite "Chaire des Gavots" (1803)

musee compagnonnage (67)

Chaire à prêcher (1936)

 musee compagnonnage (78)
"Le Joigny" 18e siècle - dispositif sûrement destiné à porter le pain bénit pour la fête de St Joseph

musee compagnonnage (63) musee compagnonnage (65)
Saint Joseph (celui en plâtre ayant servi de modèle pour les sculptures en bois)

musee compagnonnage (56) musee compagnonnage (57)

musee compagnonnage (58)

 La Tour de Babel (1996) - Interprétation moderne du mythe biblique qui associe tous les grands édifices du monde, élevés vers le ciel, associés ou non aux grandes religions (flèche de cathédrale, minaret de mosquée; église russe, gratte-ciel, fusée ariane, temple grec, pagode chinoise...

 

 

 

 

 

 

 

 

 

19 juillet 2007

Petits Métiers

Qui peut dire, en faisant ses recherches généalogiques, qu'il n'a pas rencontré, à un moment ou un autre, des ancêtres ayant fait un petit métier ?
Pour ma part, la grande majorité de mes ascendants, qu'ils soient à la ville ou à la campagne, exerçaient une profession modeste.

On les appelait "gagne-petit", "gagne-denier", "gagne-misère", "gagne-néant" mais ils exerçaient des professions liées au mode de vie de leur époque.

Voici donc quelques uns de ces petits métiers, ceux que j'ai rencontré le plus fréquemment au cours de mes recherches et des ancêtres que j'ai pu retrouvés.

Journaliers, manouvriers

Ce terme désignait les petits paysans dont les biens possédés ne pouvaient pas assurer le vie de la famille.

Dans mon arbre, quelque soit la région, le département de mes ancêtres, j'en rencontre régulièrement à chaque génération.

File0002

Ils possédaient ou louaient une petite maison et un peu de terre pour y cultiver quelques légumes, pouvaient élever quelques animaux pour subvenir à leurs besoins et ne pas mourir de faim mais il fallait de l'argent pour payer les frais divers et les imprévus.
Ils se faisaient alors embaucher auprés de plus gros cultivateurs, d'artisans divers.

Pour les temps forts de la vie rurale (moissons, vendanges) les grosses exploitations faisaient appel au travail des journaliers, soit locaux, soit migrants. Les ouvriers agricoles se présentaient à la ferme pour l'embauche, souvent avec leurs propres outils, ils étaient alors assurés d'être nourris et logés durant le temps des travaux.

Les femmes pouvaient également être journalières dans le monde rural: lors des moissons, elles étaient ramasseuses aprés que les faucheurs soient passés et liaient les gerbes, elles pouvaient être embauchées pour la garde des troupeaux, la récolte des fleurs ou des fruits...

Fileuses, tisserands et couturières

A la campagne, une partie des textiles était produite et filée à domicile; Il fallait ensuite tisser la laine, le chanvre ou le lin soit à domicile, si la famille possédait un métier à tisser, soit en l'amenant chez un tisserand.
les tisserands avaient mauvaise réputation et étaient souvent accuser de vol; Le fil était donc pesé à la livraison et ensuite le tissu l'était également.
le plus souvent, les tisserands travaillaient à leur domicile pour des patrons qui leur fournissaient les matériaux et commercialisaient ensuite la production.

Le tissu fabriqué, restait à couper et coudre le vêtement.
Il existait une multitude de couturières à la tâche pour entretenir, remettre aux mesures un vêtement...Elles travaillaient à leur domicile ou chez des clientes où elles se rendaient régulièrement, travaillaient chez un patron ou à la journée.

Paris

Chiffonniers, récupérateurs

Que ce soit en ville ou à la campagne, la récupération et le recyclage touchaient les matériaux les plus divers et les artisans y trouvaient les matières premières nécessaires à leur métier.
le récupérateur était souvent l'intermédiaire entre celui qui n'avait plus besoin d'un objet et celui qui en avait besoin mais ne pouvait pas l'acquérir.

En ville, l'activité était très souvent réglementée et encadrée par des ordonnances.
Les récupérateurs commercialisaient comme matières premières les chiffons auprés des fabricants de papiers, les vieux papiers auprés des fabricants de carton; Ils pouvaient revendre des objets abimés qu'ils avaient réparés; On parle même de chapelure fabriquée à partir de croûtes de vieux pain et qui finissait sur les étals des charcutiers comme panure !!!!

Le chiffonnier rural, lui aussi, récupérait tout moyennant finances.
A la campagne le recyclage naturel des ordures ménagères était habituel; Le récupérateur débarassait donc les familles des chiffons, des ferrailles, des plumes des volailles, des poils de cochons ou toutes choses mises de côté en vue de son passage.
Tout cela était ensuite revendu à divers artisants qui le transformaient en papiers, cartons, matelas, édredons....

14 juillet 2007

De 1789 à aujourd'hui

HPIM0871

Le premier 14 juillet, c'est bien sur celui de 1789.

      Aprés 1790, le 14 juillet fut fêté mais il était souvent supplanté par d'autres évènements.
      Dés 1814, c'est le 5 août, fête de Saint Louis, qui lui est préféré.
      Le Second Empire fixe le 15 août, date de la naissance de Napoléon Bonaparte, comme jour de fête nationale.

L'année 1880 marque pour la France la consécration du 14 juillet comme fête nationale: le 21 mai 1880, Benjamin Raspail dépose une proposition de loi signée par 64 députés, selon laquelle "la république adopte comme jour de fête nationale le 14 juillet". L'Assemblée vote le texte, le Sénat approuve et la loi est promulguée le 6 juillet 1880.
Le ministre de l'intérieur prescrit aux préfets de veiller à ce que cette journée "soit célébrée avec autant d'éclat que le comportent les ressources locales".

drapeaux1880  luxembourg1880

      Le 14 juillet 1886 défile pour la première fois une femme, cantinière au 131e régiment d'infanterie, qui vient de recevoir la médaille militaire.

En 1888, le nouveau président de la république offre un banquet à tous les maires. 4000 seront présents.

revue1914

      Le 14 juillet 1915, les troupes défilent, pour la première fois, sur les Champs-Elysées.

De 1915 à 1917, la fête n'a qu'un caractère patriotique et commémoratif.

      Le traité de paix concernant la guerre mondiale est signé le 28 juin 1919, le 14 juillet 1919 coïncidera donc avec le défilé de la victoire. Toutes les armées alliées défileront et l'armée française clot le défilé.

Le 14 juillet 1939 est fêté le 150e anniversaire de la Révolution française. Les fêtes militaires, qui rassemblent les troupes  de l'Empire, durent 3 jours.

      Le 14 juillet demeure un jour férié pendant l'Occupation mais il devient un jour de deuil auquel l'Eglise est associée. La fête est célébrée parallèlement par les français libres à Londres ou à New-York.

En 1945, pour le 14 juillet, la France fête sa victoire en même temps que sa liberté.

Aujourd'hui pas de 14 juillet sans défilé militaire, sans grandes fêtes populaires avec concert, bal, musique et feu d'artifice.

HPIM0881

11 mai 2007

Enfin !!!!

8 mois que je cherchais et enfin je l'ai trouvé !!!!

Il m'a fallu 8 mois de recherches, de demandes, d'appels au secours sur des forums... pour enfin retrouver une trace de la grand-mère de ma grand-mère paternelle.

J'avais son nom et prénom dans les actes de naissance et de mariage de mon arrière grand-mère mais rien de plus. D'où était-elle originaire ? aucune idée. J'avais cherché dans le même village que celui de son mari (St Géry) mais non, elle n'était pas là ! Alors d'où ??????

Où chercher ? surement dans les villages alentour comme bien souvent.

J'ai donc lancé encore une fois un appel sur un groupe d'entraide et cette fois ci, il a eu un écho.

Une personne a pu me donner la date de mariage du couple en 1875 à Vers, juste le village à côté de St Géry. Avec cette date, dés que j'aurai pu récuperer l'acte en mairie, j'espère pouvoir enfin débloquer ma branche et avancer dans mes recherches.

Encore une fois, merci la solidarité généalogique !

20 mai 2007

Prénoms de Famille

Le prénom est un nom qui précède le patronyme ou nom de famille.
Le prénom est utilisé pour désigner une personne de façon unique, par opposition au nom de famille qui est partagé et hérité.

Selon la loi, tout prénom inscrit dans l'acte de naissance peut être choisi comme prénom usuel.
De ce fait, on peut rencontrer parfois des difficultés dans les recherches: en effet, un ascendant peut porter un prénom dans un acte et un autre prénom dans un autre acte.
De même, il était très courant autrefois de donner le même prénom à deux enfants dans la famille, alors que les deux sont vivants et c'est alors le deuxième ou troisième prénom qui était utilisé couramment.

****

Dans mon ascendance directe, je dénombre à ce jour 57 prénoms différents pour 106 personnes.

Les prénoms les plus couramment donnés

Anne           3
François       5
Jeanne         4
Jacques       3
Marguerite   3
Jean           10
Marie         10
Louis           7 
Pierre          8


Les prénoms peu habituels

Aimable
Esther
Eulalie
Jacquette
Misaël
Perrette
Rosa
Rosine
Théophile


Les prénoms les plus originaux
(souvent en 2eme ou 3eme prénom)

Anseline
Borrhomée
Elizé
Euphrasine
Obéline
Zélie

 

27 mai 2007

Loi Républicaine

Connaissez-vous la loi du 26 brumaire an IX de la République ? Non ????

Voici ce qu'elle dit:
" Toute femme désirant s'habiller en homme doit se présenter à la préfecture de police pour en obtenir l'autorisation, et celle-ci ne peut être donnée qu'en présentant un certificat de santé"

Deux circulaires de 1892 et 1909 autorisent le port féminin du pantalon mais uniquement si la citoyenne est à vélo ou à cheval.

Un député avait demandé de revenir sur cette loi et la réponse a été :"pour adapter le droit à l'évolution des moeurs, la désuétude est parfois plus efficace que l'intervention".

La loi n'est donc toujours pas abrogée et le port du pantalon est toujours interdit aux femmes !

7 octobre 2008

Si mes ancêtres vous étaient montrés !

(remplace le message précédent)

Au cours de mes recherches, j'ai pu récupérer quelques photos de mes ascendants, auprés de différents membres de la famille.
portaits ou scènes de vie quotienne, je vous invite à les découvrir à travers ce petit diaporama.


Si mes Ancêtres vous étaient montrés !
envoyé par juquencan

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A LA RENCONTRE DE NOS ANCETRES
  • Je m'intéresse à la généalogie depuis 2006. A travers ce blog, je voudrais vous faire découvrir les ancêtres de la famille PIERON/ROBERT, leurs origines, leur vie ... Mais aussi partager avec vous quelques généralités concernant la généalogie.
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