Canalblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

A LA RENCONTRE DE NOS ANCETRES

15 mai 2016

Compagnons et Religion

Pas de polémique autour du thème "compagnons et religion".
Juste quelques oeuvres de compagnons se reportant à la religion !
(oeuvres exposées au Musée du Compagnonnage de Tours)

   

musee compagnonnage (38)
Cathédrale de Milan

musee compagnonnage (61)
Chaire à prêcher dite "Chaire des Gavots" (1803)

musee compagnonnage (67)

Chaire à prêcher (1936)

 musee compagnonnage (78)
"Le Joigny" 18e siècle - dispositif sûrement destiné à porter le pain bénit pour la fête de St Joseph

musee compagnonnage (63) musee compagnonnage (65)
Saint Joseph (celui en plâtre ayant servi de modèle pour les sculptures en bois)

musee compagnonnage (56) musee compagnonnage (57)

musee compagnonnage (58)

 La Tour de Babel (1996) - Interprétation moderne du mythe biblique qui associe tous les grands édifices du monde, élevés vers le ciel, associés ou non aux grandes religions (flèche de cathédrale, minaret de mosquée; église russe, gratte-ciel, fusée ariane, temple grec, pagode chinoise...

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Publicité
Publicité
26 avril 2016

Musée du Compagnonnage de Tours

Lors d'un précédent article, je parlais d'un collatéral, Marc Péberay, qui avait été compagnon charpentier.
Durant mes recherches, le Musée du Compagnonnage de Tours m'avait aidé et transmis quelques informations sur lui.
De passage à Tours en famille, nous en avons profité pour aller visiter ce musée et découvrir ces métiers que nos ancêtres ont exercé et qui, pour certains, sont encore exercés de nos jours.
Nous avons pu découvrir de véritables chefs-d'oeuvres (ce n'est pas pour rien que ces réalisations sont appelées ainsi dans le compagnonnage! ).
Si vous passez par Tours, je ne peux que vous inviter à vous y rendre.
Voici quelques photos des oeuvres exposées pour vous convaincre ! (cliquez sur les images pour les agrandir)

musee compagnonnage (3)

musee compagnonnage (11) musee compagnonnage (12)

musee compagnonnage (20) musee compagnonnage (22)

musee compagnonnage (27) musee compagnonnage (26)

musee compagnonnage (32) musee compagnonnage (33)

musee compagnonnage (43) musee compagnonnage (45)

musee compagnonnage (47)

musee compagnonnage (50) musee compagnonnage (53)

musee compagnonnage (60)

 

6 mai 2015

Fusillé en 1944

En effectuant des recherches sur Marcel PEBERAY mon arrière cousin par alliance, j'ai "fait la connaissance" de Louis COULANGES, son beau-frère, fusillé en 1944.
Voici son histoire à travers les informations trouvées:

 

          C'est le 1er février 1896 que Louis COULANGES nait à Laplume (47). Il est le fils de Simon Coulanges, cultivateur, et Marie Pouyleau mariés le 14/02/1895 à Moncaut.
Il est l'ainé de 4 enfants (?); Aprés lui sont nés Emile le 10/04/1897 (décédé le 13/11/1897), Marcel le 07/10/1898 (décédé le 30/06/1959) et Marcelle le 17/05/1905 ( décédée le 27/04/1982).
La famille est présente sur la commune de Laplume en 1896, Moncaut en 1906 puis St Vincent de Lamontjoie dés 1911.
Incorporé en 1915 dans le 15e RI puis le 159e RI, Louis sera démobilisé en 1919 (dans la réserve du 9e RI) et se retirera à Laplume où il sera ouvrier agricole et épousera Marcelle PEBERAY le 10 mars 1921 avec qui il aura un fils Yvan (né en mars 1926 à Layrac(47)).
Il retourne vivre à St Vincent dépendant militairement de la subdivision de Montauban.

          Avant la seconde guerre mondiale, en 1938, il est classé en affectation spéciale à l'usine de métaux de Castelsarrasin au titre du renforcement mais est rayé de cette affectation dès février 1940 au motif suivant "indésirable en usine"; Il rejoint alors sa subdivision d'origine avant d'être affecté au 172bis camp de Caylus (dépôt d'infanterie regroupant les mobilisables de différents régiments).

          Son action auprès du PC dès 1941 lui vaut de voir plusieurs fois les gendarmes perquisitionner chez lui, sans succés.
Durant la guerre, il rejoint les résistants dans un  groupe Veny et sera lieutenant des FFI (la mention en est faite dans son acte de décés).
En octobre 1943, il organise une opération de parachutage d'armes ( le message du 4 octobre avertissant de ce parachutage était "l'atelier est une bonne école") et de nombreuses caisses sont réceptionnées dans un bois non loin de sa ferme, au lieu-dit Panebaque. Il en cache plusieurs dans ses bâtiments mais suite à des dénonciations, la police allemande d'Agen l'arrête le 16 octobre en même temps que son fils (qui sera déporté pour cette action ) et son père et les conduisirent à Agen. Dans le même temps et pour les mêmes faits, le chef du groupe Georges Archidice réussira à s'échapper lors de la perquisition de son domicile et passera dans la clandestinité.
A Agen, Louis COULANGES fut torturé avant d'être enfermé à Toulouse dans la prison St Michel puis être condamné à mort par un tribunal militaire allemand.
Il sera fusillé le 5 janvier 1944 en même temps que son cousin Aurélien DESBARATS et sept autres résistants du Lot et Garonne.
Mais son corps ne sera découvert que le 5 septembre 1944 (comme en atteste son acte de décés) dans un charnier du quartier Bordelongue à Toulouse au milieu de 27 autres corps de résistants fusillés.

article fusillés

article fusillés (2)

article fusillés (3)

 

 

MAM st Vincent Aquitaine

 

Il obtiendra la mention "Mort pour la France" (loi du 28 février 1922).
Son nom apparait sur la stèle du mémorial de Bordelongue ainsi que sur le monument aux morts de St Vincent de Lamontjoie.

Il est nommé Chevalier de la Légion d'Honneur en 1956,  suite à la demande faite par son fils Yvan (côte 19800035/778/88142)

 

 

 

Sources : Le Maitron (ici), Archives Départementales 47, Base Léonore (ici)

   

  

13 avril 2015

Marc PEBERAY Compagnon Charpentier

peberay002

Marcel PEBERAY dit Marc est né en mars 1906 à Laplume (Lot et Garonne).
Fils de Firmin et de Léontine, il est le second enfant (premier garçon) d'une fratrie de sept enfants:
 - Marcelle née en 1904,   
 - Marcel ( Marc) né en 1906,
 - Camille Emilien né en 1908,       
 - Emile Jean né en 1909,
 - Emilien (Roger) né en 1911,  
                           - Marcel ( Amédé) né en 1912,
                           - Armel Marceau né en 1915
Dés son plus jeune âge, Marc est attiré par le travail du bois. Il est envoyé en apprentissage chez un compagnon à Sérignac (47).
Il se présente ensuite aux Compagnons Charpentiers d'Agen et est reçu à la St Pierre 1927. Il sera connu sous le nom de " Agenais l'ami du trait".
Son frère Camille sera également Compagnon charpentier spécialiste des escaliers.

Il commence son Tour de France par Bordeaux puis part à Limoges et Tours avant de s'arrêter à Paris pour donner des cours du soir en 1929-1930 à la Cayenne.
Il passera ensuite à Auxerre et Lyon pour revenir à Agen en 1936, s'installer au siège des Compagnons et créer une affaire artisanale tout en continuant à donner des cours du soir.

Entre-temps, en février 1935, il a épousé Marie-Louise Pujol à Agen avec qui il n'a eu aucune descendance.

 

groupePeberay
Marc PEBERAY, 1er rang à gauche de l'oeuvre, avec un groupe de compagnons vers 1930 (?)
(Archives familiales)

OeuvrePeberay    outilsPeberay
Le compas entrecroisé avec l'équerre, au pied de l'oeuvre, signifie que c'est une réalisation de Compagnons Charpentiers.

  

Il devra malheureusement interrompre un moment son activité à cause de sa mobilisation en septembre 1939 dans le 57e RIC mais la reprendra après sa démobilisation en juillet 1940.
Il obtient la Croix de Guerre étoile de bronze pour avoir pris part aux opérations de la VIIe armée du 5 au 24 juin 1940.

Marc PEBERAY était tout acquis à son métier. Après la guerre, il ré-ouvre l'Ecole de Trait d'Agen et y consacre une bonne partie de son temps et son argent.
Il fut délégué à l' Assemblée Générale de l'Association ouvrière des Compagnons du Devoir, à Paris le 9 janvier 1944 et voit sa Société fusionner avec celle des Compagnons Charpentiers du Devoir de Liberté pour former, en 1945, les Compagnons Charpentiers des Devoirs qui fonderont la Fédération Compagnonnique des Métiers du Bâtiment.

En 1951, il reçoit la Médaille d'Or de la Formation Professionnelle.

Marc PEBERAY passa sa vie à travailler le bois, que ce soit pour son activité professionnelle ou pour sa famille.

peberay001

 


Il décède le 30 juillet 1992 à Agen et est inhumé le 1er août au cimetière de Gaillard à Agen.

 

 

 

   

 

     Sources : Musée du Compagnonnage Tours (ici), Archives Départementales 47 (ici)
Journal "Compagnons et maîtres d'oeuvre" 1992

  

   

14 avril 2012

Pierre PIGANIOL disparu dans le Cantal

Fils de PIGANIOL Jean et CANTAREL Marie, Pierre PIGANIOL nait le 8 février 1750 à St Constant (15).

Le 28 janvier 1777 il épouse Marguerite LAVEISSIERE à Ayrens (15).
Ensemble ils auront 5 enfants avant qu'un jugement de divorce soit prononcé le 5 juin 1800 par le Tribunal Civil de St Flour au motif suivant : "... De ce mariage sont issus plusieurs enfants. Piganiol a mal géré et administré ses biens et ceux de sa femme. Il a contracté plusieurs dettes, aliéné la majeure partie des biens de sa femme et est aujourd'hui insolvable. La mauvaise administration de Piganiol a réduit sa femme et ses enfants à la misère; Celle ci a provoqué sa séparation de biens d'avec son mari et pour y pourvoir, aprés avoir épuisé la voie de la conciliation elle s'est pourvue en ce tribunal ..."

Juste avant ce divorce, Pierre PIGANIOL avait été arrêté le 25 fructidor an VII (13/09/1799) et passé en jugement devant le juge de Paix et officier de police judiciaire du canton de Laroquebrou :"a été conduit par les gendarmes à la résidence de la présente commune et amené un individu qu'on a dit avoir pris ce matin dans la commune d'Ayrens disant leur avoir paru suspect; lequel individu avons reconnu etre Pierre Piganiol du lieu de Jammes commune d'Ayrens et être jugé par contumace aux fers par jugement du tribunal criminel du département du Cantal du 25 nivose dernier... Pierre Piganiol sera conduit dans le délai requis par les gendarmes à la résidence de la présente commune dans la maison d'arrêt d'Aurillac..."

Lors du mariage de son fils Jean-Antoine en 1810, il est déclaré sur l'acte que "ledit PIGANIOL (fils) nous a déclaré qu'il lui était impossible de nous produire l'acte de décés de feu Pierre PIGANIOL, que depuis de longues années sont père avait été condamné à huit ans de fers et que depuis quelques ans il n'avait paru dans le pays, que le lieu de son décés lui était inconnu".

  

Pourquoi Pierre PIGANIOL a-t-il été condamné aux fers ? est-il resté en prison à Aurillac aprés son arrestation? est-il parti au bagne ? Où est-il décédé ?
Autant de questions auxquelles il est difficile de répondre car malheureusement il n'y a plus le jugement aux AD du Cantal ni le registre d'écrous pour la prison d'Aurillac pour cette période.
Peut-être qu'un jour le hasard ou une aide inattendue viendra m'apporter ces réponses.

   

Publicité
Publicité
19 juin 2011

Modification de patronyme dans la vie d'une ancêtre

Le plus loin où je puisse remonter sur ma branche paternelle est jusqu'à mon sosa 33 (c'est-à-dire pas très loin !). Mon ancêtre s'appelait Marie PIERON.
Mais Marie n'a pas toujours porté ce patronyme.
A sa naissance, elle s'appelait Marie FOISSARD.
Voici son histoire ... (ou du moins ce que j'ai pu en retracer grâce à mes recherches)

Marie FOISSARD est née le 21 mai 1825 à Paris dans le 12eme arrondissement et est abandonnée le jour même par sa mère Marie FOISSARD. Une note a été trouvée sur l'enfant avec le nom de sa mère, on peut donc parler de semi-abandon, c'est-à-dire que cela permettait à la mère de récuperer son enfant plus tard, si elle le désirait.
La seule trace restante de cet abandon aux AD de Paris, faute de dossier complet, est une note avec son matricule et le descriptif de ce qu'elle avait sur elle à son abandon ( une chemise, une brassière bleue avec dessin blanc, un fichu rouge avec dessin blanc, un béguin, un bonnet à carreaux blancs et roses, une couche, un lange de cotonnade brune rayée blanc)

1825 abandon Froissard marie 1 a  1825 abandon froissard marie 2 a

Marie fut baptisée le 22 mai 1825 lors d'un baptême collectif à l'hospice et elle est citée comme "Marie PIERON"
Lors d'un abandon et que la mère était connue, l'enfant se voyait attribuer un deuxième patronyme (choisi au hasard par l'hospice) afin d'éviter les abus. En effet, à l'époque, certaines mères déposaient leur enfant puis le récuperaient en tant que nourrice (en prenant une fausse identité) afin de percevoir de l'argentpour l'élever. De même le placement de l'enfant se faisait loin du lieu d'abandon afin d'éviter le même problème.

C'est ainsi que Marie s'est retrouvée placée le 25 mai 1825 chez la famille Velut à Ervillers (Pas-de-Calais) pour y rester une grande partie de sa jeunesse : elle est citée sur les recensements de 1841, sous le nom PIERRON comme dentellière et en observation "enfant trouvée", sur celui de 1846 elle est recensée dans la famille avec son enfant de 10 mois et sur celui de 1851 son fils est encore recensé dans la famille comme "fils naturel d'une fille de l'hospice de Paris qui avait été élevé par Thomas Velut".

Le 07/08/1845, Marie avait donné naissance à un enfant de père inconnu. Sur son acte de naissance, il est enregistré comme Ernest PIERON et Marie est citée comme "demoiselle PIERON Marie"

En 1851, Marie apparait sur les recensements de la commune de Ayette (Pas-de-Calais) sous le nom de FROISSARD en tant que servante-ménagère et le 13 mai elle se marie, dans la même commune, avec René HENRY et est dénommée "FROISSARD Marie dite PIERON" sur son acte de mariage.

1851 mariage henry froissard blog

Dés 1856 et jusqu'en 1872, on retrouve le couple sur les recensements de Ervillers et Marie est redevenue PIERON.
Le couple aura ensemble 7 enfants ( Olympe en 1852, Augustin en 1854, Emilie en 1856, Flore en 1858, Victoria en 1860, Victor en 1864 et Louis en 1866 ) et chaque fois , Marie sera appelée PIERON.

En 1869, au mariage de son fils Ernest, dans la commune d'Achiet-le-Grand (Pas-de-Calais), Marie est encore citée sous le nom de PIERON.

En 1886, Marie apparait sur les recensements de Sapignies (Pas-de-Calais) avec son époux ainsi qu'un de ses fils et un petit-fils et là elle porte le nom de PERRON.
(entre 1872 et 1886, j'ai perdu la trace du couple)

Jusqu'en 1904, Marie résidera à Sapignies où elle décèdera le 14 juillet 1904, à l'âge de 79 ans.
Son acte de décés sera enregistré sous le nom de FROISSARD Marie dite PIERON mais le patronyme PIERON sera désormais celui de la famille.

 

21 février 2011

Un lien c'est tout !

Souvent en généalogie, lorsqu'on travaille sur le nom d'un ancêtre, il est nécessaire de rechercher dans plusieurs bases de données.

Avec Culture.fr , nous n'avons plus ce souci!
Il suffit de rentrer un patronyme et celui-ci  est alors recherché automatiquement dans 8 bases de données telles que "Mémoire des Hommes" , la "Base Léonore"....

   

http://www.culture.fr/fr/sections/collections/genealogie?typeSearch=genealogie

   

Bonnes recherches !

12 janvier 2011

Médaille Interalliée de la Victoire

Une autre médaille qu'a reçu mon arrière grand-père Jean-Baptiste PIERON : la Médaille Interalliée de la Victoire ou Médaille de la Victoire en 1927.

medaille

Je n'ai malheureusement que le diplome concernant cette remise de médaille.
La médaille en elle-même a disparu, surement au cours d'un déménagement, mais on trouve la description du ruban sur le diplome "ruban aux couleurs de deux arcs-en-ciel juxtaposés par le rouge avec un filet blanc sur chaque bord".

A la fin de la première guerre mondiale, les chefs d'états des 15 nations alliées décidèrent de créer une médaille commémorative commune attribuée à tous les combattants alliés selon différentes conditions: sans condition ( militaires, infirmières ou infirmiers civils ayant reçu la Croix de Guerre ou tués à l'ennemi, prisonniers de guerre, alsaciens et lorrains engagés volontaires ...), sous condition de 3 mois de présence (tous les militaires ayant servi dans le nord et le nord-est, les étrangers ayant servi sous un commandement français ...) ou sous condition de 18 mois de présence (les militaires, les agents mobilisés des chemins de fer de campagne...).
Seul le ruban est commun à tous les pays, chaque pays ayant ensuite le choix de la gravure de la médaille.

Jean-Baptiste PIERON était employé par la Compagnie des Chemins de fer du nord.
Quand survint la guerre de 14-18 et la mise en place des sections de chemins de fer de campagne chargées d'assurer l'organisation des transports, la construction et l'exploitation des lignes militaires, Jean-Baptiste fit partie du personnel de la Compagnie qui fut assujeti à la loi de Recrutement et fit partie de la 5eme Section .

chemin_fer_campagne_FM_Pieron

C'est à ce titre qu'il reçut la Médaille de la Victoire comme l'indique le diplome

medaille__3_

   

 

12 janvier 2011

Médaille d'Honneur

Retrouvés recemment lors du nettoyage d'une cave familiale , la médaille d'honneur des chemins de fer et le diplome allant avec, remis à mon arrière-grand-père PIERON Jean-Baptiste en 1933.

medaille__5_

 

La médaille d'honneur des chemins de fer, médaille d'honneur du travail, créée en août 1913, récompensait, à l'origine, les personnels des chemins de fer pour 25 ans ou 30 ans de services et était décernée par le ministre des travaux publics.

medaille__6_

   

Voici la médaille

        medaille__11_   Le ruban comportant 7 raies verticales bleu blanc rouge blanc bleu blanc rouge et d'une largeur de 37 mm environ possède une agrafe en argent représentant une locomotive à vapeur.

medaille__13_

En argent et ronde, la médaille sur l'avers possède une gravure de l'effigie de la République coifée de son bonnet phrygien et couronnée avec "République Française" écrit sur le pourtour.

medaille__12_

Sur le revers apparaissent une locomotive et un sémaphore entourés d'une feuille de chêne et de feuilles de laurier , le nom et le prénom du médaillé ainsi que l'année de la récompense et sur le pourtour apparait la mention " Ministère des Travaux Publics chemins de fer".

medaille__15_

   

   

   

22 août 2010

Abbaye de Fontfroide (11)

Située dans les Corbières, aux portes de Narbonne, l'Abbaye de Fontfroide, fondée en 1093, rejoint l'ordre de Citeaux en 1145.
Elle doit probablement son nom (et celui des terres qui l'entourent) à la source d'eau froide (fons frigida) toute proche dans laquelle les moines puisaient leur eau.

Cette abbaye cistercienne reçut un immense patrimoine foncier et devint rapidement très pospère avec environ 30 000 hectares de terres s'étendant dans toute la région jusqu'en Catalogne.

Durant la croisade contre les albigeois, deux de ses abbés furent nommés légats par Innocent III (Pierre de Castelnau et Raoul ) et l'Abbaye combat le catharisme avec force.
Un autre moine sera également célèbre: Jacques Fournier deviendra le pape Benoit XII.

Suivra une période de déclin durant laquelle l'abbaye perdit de nombreux moines ainsi que des revenus importants.
Puis au XVIIIème siècle, nombre d'aménagements furent faits avant la période révolutionnaire et la réinstallation en 1858 d'une communauté cistercienne jusqu'en 1901 (loi contre les congrégations religieuses) année où l'abbaye fut abandonnée par les religieux.

Mis en vente en 1908, les bâtiments furent achetés par Gustave Fayet, amateur d'art, originaire de la région.
Durant 20 ans il mit son énergie et son argent dans la restauration de l'abbaye, aidé de son épouse et aujourd'hui c'est toujours la même famille qui possède l'abbaye et continue l'entretien sur les traces de leur ancêtre.

   

fontfroide fontfroide__2_

fontfroide__31_ En passant par la cour d'honneur, on accède en premier au réfectoire des Convers.
Les Convers étaient des membres de l'abbaye qui portaient l'habit, prononçaient les 3 voeux (obéissance, pauvreté et chasteté) et avaient en charge les travaux manuels et les affaires extérieures.
Contrairement aux moines, ils pouvaient donc sortir de l'enceinte de l'abbaye et avoir des rapports avec l'extérieur de celle-ci.
Durant la journée, jamais ils ne croisaient les moines et tout était fait dans l'abbaye pour que cela ne se produise pas.

fontfroide__5_ Le fectoire des Convers : outre les murs,le plafond et les fenêtres qui sont d'origines, beaucoup d'éléments sont dus à la restauration faite par G.Fayet (grille, cheminée, dalles au sol, lustre )

fontfroide__3_ fontfroide__4_ fontfroide__6_

fontfroide__26_ Le dortoir des Convers :  les convers couchaient sur des paillasses à support en bois alignées les une à côté des autres et séparées de petites parois ne permettant pas une très grande intimité (il fallait voir si l'autre respectait les voeux prononcés).
Ce dortoir pouvait accueillir jusqu'à 200 personnes et une partie de la pièce a servi également de grenier où les marchandises (céréales...) arrivaient par des ouvertures dans le mur et donnant sur l'extérieur.

fontfroide__27_ fontfroide__28_ Les vitraux de 4 ouvertures éclairant ce dortoir ont été crées, vers 1920, à partir de morceaux de vitraux détruits dans le nord-est  de la France durant la première guerre mondiale.

fontfroide__29_ La ruelle des Convers : ce long couloir marque la séparation entre le monde des convers et celui des moines.
A proximité se trouvent les cuisines situées à mi chemin entre le réfectoire des moines et celui des convers et le passage permettait aux convers de se rendre à l'église le dimanche sans avoir à traverser le cloitre.

fontfroide__30_ Le cellier permettant d'entreposer toutes les denrées nécessaires à la vie de la communauté.

   

Passons maintenant du côté des moines de choeur, c'est-à-dire là où vivaient les moines appartenant à l'abbaye et qui ne sortaient jamais (ou très exceptionnellement) de l'enceinte de cette abbaye.

fontfroide__8_

Le cloitre est le coeur même de l'abbaye.
Bati selon l'art roman, on y retrouve les colonnes et les chapiteaux avec un décor végétal, très simples et épurés représentant le dénuement proné par l'ordre des cistériens à ses débuts.

fontfroide__9_ fontfroide__10_ fontfroide__11_

fontfroide__12_

fontfroide__25_ La salle capitulaire : tous les matins, la communauté se retrouvait en totalité dans cette salle pour y lire un chapitre de la règle de St Benoit, le père abbé y donnait les ordres pour la journée et on y discutait ouvertement de tous les problèmes d'ordre spirituel ou non (c'était le seul endroit où l'on pouvait s'adresser directement la parole).

fontfroide__22_ L'église : commencée dés 1145 (avec l'affiliation à l'ordre de Citeaux), sa voute culmine à plus de 20m de hauteur.

fontfroide__16_ fontfroide__23_

Elle comporte de nombreuses chapelles dans les croisillons du transept où l'on pouvait faire dire des messes privées mais également 5 qui furent rajoutées plus tard sur un côté.
Parmi ces chapelles, la chapelle des défunts (venant d'être réouverte à la visite suite à la réfection des vitraux)
fontfroide__18_ fontfroide__20_ fontfroide__19_

Lorsque l'abbaye fut rachetée en 1908, il n'y avait plus de vitraux. Les fenêtres étaient béantes ou avaient été murées.
G.Fayet fit faire de nouveaux vitraux mais le maitre-verrier créa des vitraux colorés ne correspondant pas à la réalité historique puisque les églises cisterciennes comportaient des vitraux "en grisailles", austères qui ne pouvaient distraire les moines durant leur méditation.

fontfroide__13_ fontfroide__24_ fontfroide__14_

fontfroide__15_ fontfroide__21_ fontfroide__17_

fontfroide__32_ La roseraie : créée par l'épouse de G.Fayet, elle fut implantée où a subsisté pendant de longs siècles le cimetière de l'abbaye, lieu où furent enterrés plus de 2000 religieux (moines et convers) dont il reste peu de traces (les croix étant souvent en bois)

fontfroide__33_ fontfroide__34_

   

 

      

Publicité
Publicité
1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 > >>
A LA RENCONTRE DE NOS ANCETRES
  • Je m'intéresse à la généalogie depuis 2006. A travers ce blog, je voudrais vous faire découvrir les ancêtres de la famille PIERON/ROBERT, leurs origines, leur vie ... Mais aussi partager avec vous quelques généralités concernant la généalogie.
  • Accueil du blog
  • Créer un blog avec CanalBlog
Publicité
Newsletter
Visiteurs
Depuis la création 59 031
Publicité