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A LA RENCONTRE DE NOS ANCETRES
7 janvier 2010

Joindre l'Utile à l'Agréable

Cette année à Noël, pour la famille, j'ai voulu joindre l'utile (un calendrier) à l'agréable au moins pour moi ! (la généalogie).
Des montages photos où ancien et plus récent se cotoient, un site internet qui imprime ces montages sur des calendriers et l'on obtient de superbes calendriers à offrir à toute la famille qui pourra ainsi "se rappeler" de chaque évènement dans les années et décennies passées.

   

ancetres

Chaque mois, un montage rappelant les naissances ou mariages qui ont eu lieu ce mois là pour nos contemporains ou pour nos ancêtres.
Même sans avoir la date exacte, cela fait toujours plaisir de voir ou revoir la photo d'une personne que l'on a ou non connue !

   

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27 février 2010

Archives Départementales en Ligne

cartefrance

   

Archives en ligne (cliquez sur le département pour accés direct) 

01. Ain
02. Aisne
03. Allier
04. Alpes de haute provence
05. Hautes-Alpes

06. Alpes-Maritimes
07. Ardèche
08. Ardennes

09. Ariège
10. Aube
11. Aude
12. Aveyron
13. Bouches-du-Rhône
14. Calvados
15. Cantal

16. Charente
17. Charente-Maritime
18. Cher
19. Corrèze
2A. Corse-du-Sud
2B. Haute-Corse
21. Côte-d'Or
22. Côte-d'Armor

23. Creuse
24. Dordogne
25. Doubs
26. Drôme
27. Eure
28. Eure-et-Loir

29. Finistère
30. Gard
31. Haute-Garonne
32. Gers
33. Gironde
34. Hérault
35. Ille-et-Vilaine

36. Indre
37. Indre-et-Loir
38. Isère
39. Jura
40. Landes
41. Loir-et-Cher
42. Loire
43. Haute-Loire
44. Loire-Atlantique
45. Loiret
46. Lot
47. Lot-et-Garonne
48. Lozère
49. Maine-et-Loire

50. Manche
51. Marne
52. Haute-Marne
53. Mayenne
54. Meurthe-et-Moselle
55. Meuse
56. Morbihan

57. Moselle
58. Nièvre
59. Nord
60. Oise
61. Orne
62. Pas-de-Calais
63. Puy-de-Dôme

64. Pyrénées-Atlantiques
65. Hautes-Pyrénées
66. Pyrénées-Orientales
67. Bas-Rhin
68. Haut-Rhin
69. Rhône
70. Haute-Saône
71. Saône-et-Loire
72. Sarthe
73. Savoie

74. Haute-Savoie
75. Paris
76. Seine-Maritime
77. Seine-et-Marne
78. Yvelines
79. Deux-Sèvres
80. Somme
81. Tarn

82. Tarn-et-Garonne
83. Var
84. Vaucluse
85. Vendée
86. Vienne

87. Haute-Vienne
88. Vosges
89. Yonne
90. Ter. de Belfort
91. Essonne

92. Hauts-de-Seine
93. Seine-St-Denis
94. Val-de-Marne
95. Val-d'Oise

   

27 février 2010

Courrier de Demande d'Actes

Voici le style de courrier que j'utilise lorsque j'ai des demandes à faire en mairie afin d'obtenir une copie d'acte d'état civil.
N'oubliez pas de joindre une enveloppe timbrée pour la réponse !   envelop_rikva_01

lettredemandeacte

   

Si vous préférez internet, pourquoi ne pas utiliser ce site ?   thin_client_risto_pekkal_01
https://www.acte-etat-civil.fr/DemandeActe/Accueil.do
Pour certaines communes vous pourrez faire les demandes directement en ligne auprès du service d'éta civil, sinon vous remplissez le formulaire, imprimez la demande et allez gaiement mettre le courrier à la poste !

   

15 avril 2010

Pour le Repos de l'Ame du Roi

10 mai 1774 .... Mort de Louis XV

Concernant ce décès, voici ce que j'ai trouvé en cherchant mes actes dans les Archives Départementales du Tarn en ligne.

1774_service_louis_15
(source :AD81 Rabastens paroisse st Pierre de St Caprais 1774 côte 1E220/021 )

"L'an mil sept cent soixante et quatorze le dixieme du mois de juin nous avons fait dans cette église un service pour le repos de l'ame du roi Louis quinze décédé depuis le dix du mois de mai dernier agé de soixante quatre ans deux mois et vingt cinq jours il mourut de la petite verole..."

   

 

19 avril 2010

Paroisse Saint-Pierre de Saint-Caprais-du-Passé (81)

Une des paroisses de la commune de Rabastens était Saint-Caprais avec son église Saint-Pierre.
Au cours de mes recherches sur les AD81 en ligne, j'ai trouvé les baptêmes des cloches.
Je dis "les cloches" car en effet on trouve la mention de la bénédiction d'un cloche en 1722 puis une bénédiction en 1775 (avec plus de détails pour 1775).
S'agit-il de deux cloches différentes ?

1722bapteme_cloche_st_caprais

bapteme_cloche_paroisse_st_caprais_81

Avec l'aide d'un membre du groupe yahoo Tarn, j'ai pu avoir des photos de l'église dans son état actuel qui, malheureusement, n'a plus la splendeur qu'elle devait avoir dans le temps !!!

St_Caprais__1_

St_Caprais__2_

St_Caprais__4_

St_Caprais__3_

St_Caprais

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19 juin 2011

Modification de patronyme dans la vie d'une ancêtre

Le plus loin où je puisse remonter sur ma branche paternelle est jusqu'à mon sosa 33 (c'est-à-dire pas très loin !). Mon ancêtre s'appelait Marie PIERON.
Mais Marie n'a pas toujours porté ce patronyme.
A sa naissance, elle s'appelait Marie FOISSARD.
Voici son histoire ... (ou du moins ce que j'ai pu en retracer grâce à mes recherches)

Marie FOISSARD est née le 21 mai 1825 à Paris dans le 12eme arrondissement et est abandonnée le jour même par sa mère Marie FOISSARD. Une note a été trouvée sur l'enfant avec le nom de sa mère, on peut donc parler de semi-abandon, c'est-à-dire que cela permettait à la mère de récuperer son enfant plus tard, si elle le désirait.
La seule trace restante de cet abandon aux AD de Paris, faute de dossier complet, est une note avec son matricule et le descriptif de ce qu'elle avait sur elle à son abandon ( une chemise, une brassière bleue avec dessin blanc, un fichu rouge avec dessin blanc, un béguin, un bonnet à carreaux blancs et roses, une couche, un lange de cotonnade brune rayée blanc)

1825 abandon Froissard marie 1 a  1825 abandon froissard marie 2 a

Marie fut baptisée le 22 mai 1825 lors d'un baptême collectif à l'hospice et elle est citée comme "Marie PIERON"
Lors d'un abandon et que la mère était connue, l'enfant se voyait attribuer un deuxième patronyme (choisi au hasard par l'hospice) afin d'éviter les abus. En effet, à l'époque, certaines mères déposaient leur enfant puis le récuperaient en tant que nourrice (en prenant une fausse identité) afin de percevoir de l'argentpour l'élever. De même le placement de l'enfant se faisait loin du lieu d'abandon afin d'éviter le même problème.

C'est ainsi que Marie s'est retrouvée placée le 25 mai 1825 chez la famille Velut à Ervillers (Pas-de-Calais) pour y rester une grande partie de sa jeunesse : elle est citée sur les recensements de 1841, sous le nom PIERRON comme dentellière et en observation "enfant trouvée", sur celui de 1846 elle est recensée dans la famille avec son enfant de 10 mois et sur celui de 1851 son fils est encore recensé dans la famille comme "fils naturel d'une fille de l'hospice de Paris qui avait été élevé par Thomas Velut".

Le 07/08/1845, Marie avait donné naissance à un enfant de père inconnu. Sur son acte de naissance, il est enregistré comme Ernest PIERON et Marie est citée comme "demoiselle PIERON Marie"

En 1851, Marie apparait sur les recensements de la commune de Ayette (Pas-de-Calais) sous le nom de FROISSARD en tant que servante-ménagère et le 13 mai elle se marie, dans la même commune, avec René HENRY et est dénommée "FROISSARD Marie dite PIERON" sur son acte de mariage.

1851 mariage henry froissard blog

Dés 1856 et jusqu'en 1872, on retrouve le couple sur les recensements de Ervillers et Marie est redevenue PIERON.
Le couple aura ensemble 7 enfants ( Olympe en 1852, Augustin en 1854, Emilie en 1856, Flore en 1858, Victoria en 1860, Victor en 1864 et Louis en 1866 ) et chaque fois , Marie sera appelée PIERON.

En 1869, au mariage de son fils Ernest, dans la commune d'Achiet-le-Grand (Pas-de-Calais), Marie est encore citée sous le nom de PIERON.

En 1886, Marie apparait sur les recensements de Sapignies (Pas-de-Calais) avec son époux ainsi qu'un de ses fils et un petit-fils et là elle porte le nom de PERRON.
(entre 1872 et 1886, j'ai perdu la trace du couple)

Jusqu'en 1904, Marie résidera à Sapignies où elle décèdera le 14 juillet 1904, à l'âge de 79 ans.
Son acte de décés sera enregistré sous le nom de FROISSARD Marie dite PIERON mais le patronyme PIERON sera désormais celui de la famille.

 

6 mai 2015

Fusillé en 1944

En effectuant des recherches sur Marcel PEBERAY mon arrière cousin par alliance, j'ai "fait la connaissance" de Louis COULANGES, son beau-frère, fusillé en 1944.
Voici son histoire à travers les informations trouvées:

 

          C'est le 1er février 1896 que Louis COULANGES nait à Laplume (47). Il est le fils de Simon Coulanges, cultivateur, et Marie Pouyleau mariés le 14/02/1895 à Moncaut.
Il est l'ainé de 4 enfants (?); Aprés lui sont nés Emile le 10/04/1897 (décédé le 13/11/1897), Marcel le 07/10/1898 (décédé le 30/06/1959) et Marcelle le 17/05/1905 ( décédée le 27/04/1982).
La famille est présente sur la commune de Laplume en 1896, Moncaut en 1906 puis St Vincent de Lamontjoie dés 1911.
Incorporé en 1915 dans le 15e RI puis le 159e RI, Louis sera démobilisé en 1919 (dans la réserve du 9e RI) et se retirera à Laplume où il sera ouvrier agricole et épousera Marcelle PEBERAY le 10 mars 1921 avec qui il aura un fils Yvan (né en mars 1926 à Layrac(47)).
Il retourne vivre à St Vincent dépendant militairement de la subdivision de Montauban.

          Avant la seconde guerre mondiale, en 1938, il est classé en affectation spéciale à l'usine de métaux de Castelsarrasin au titre du renforcement mais est rayé de cette affectation dès février 1940 au motif suivant "indésirable en usine"; Il rejoint alors sa subdivision d'origine avant d'être affecté au 172bis camp de Caylus (dépôt d'infanterie regroupant les mobilisables de différents régiments).

          Son action auprès du PC dès 1941 lui vaut de voir plusieurs fois les gendarmes perquisitionner chez lui, sans succés.
Durant la guerre, il rejoint les résistants dans un  groupe Veny et sera lieutenant des FFI (la mention en est faite dans son acte de décés).
En octobre 1943, il organise une opération de parachutage d'armes ( le message du 4 octobre avertissant de ce parachutage était "l'atelier est une bonne école") et de nombreuses caisses sont réceptionnées dans un bois non loin de sa ferme, au lieu-dit Panebaque. Il en cache plusieurs dans ses bâtiments mais suite à des dénonciations, la police allemande d'Agen l'arrête le 16 octobre en même temps que son fils (qui sera déporté pour cette action ) et son père et les conduisirent à Agen. Dans le même temps et pour les mêmes faits, le chef du groupe Georges Archidice réussira à s'échapper lors de la perquisition de son domicile et passera dans la clandestinité.
A Agen, Louis COULANGES fut torturé avant d'être enfermé à Toulouse dans la prison St Michel puis être condamné à mort par un tribunal militaire allemand.
Il sera fusillé le 5 janvier 1944 en même temps que son cousin Aurélien DESBARATS et sept autres résistants du Lot et Garonne.
Mais son corps ne sera découvert que le 5 septembre 1944 (comme en atteste son acte de décés) dans un charnier du quartier Bordelongue à Toulouse au milieu de 27 autres corps de résistants fusillés.

article fusillés

article fusillés (2)

article fusillés (3)

 

 

MAM st Vincent Aquitaine

 

Il obtiendra la mention "Mort pour la France" (loi du 28 février 1922).
Son nom apparait sur la stèle du mémorial de Bordelongue ainsi que sur le monument aux morts de St Vincent de Lamontjoie.

Il est nommé Chevalier de la Légion d'Honneur en 1956,  suite à la demande faite par son fils Yvan (côte 19800035/778/88142)

 

 

 

Sources : Le Maitron (ici), Archives Départementales 47, Base Léonore (ici)

   

  

26 avril 2016

Musée du Compagnonnage de Tours

Lors d'un précédent article, je parlais d'un collatéral, Marc Péberay, qui avait été compagnon charpentier.
Durant mes recherches, le Musée du Compagnonnage de Tours m'avait aidé et transmis quelques informations sur lui.
De passage à Tours en famille, nous en avons profité pour aller visiter ce musée et découvrir ces métiers que nos ancêtres ont exercé et qui, pour certains, sont encore exercés de nos jours.
Nous avons pu découvrir de véritables chefs-d'oeuvres (ce n'est pas pour rien que ces réalisations sont appelées ainsi dans le compagnonnage! ).
Si vous passez par Tours, je ne peux que vous inviter à vous y rendre.
Voici quelques photos des oeuvres exposées pour vous convaincre ! (cliquez sur les images pour les agrandir)

musee compagnonnage (3)

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28 août 2007

Qui a eu cette idée folle...

Qui a eu cette idée folle, un jour d'inventer l'école ...
                              Contrairement à ce qu'il se dit, ce n'est pas ce sacré Charlemagne !

L'histoire de l'école commence bien avant, avec les égyptiens.
L'école reste longtemps un privilège de sexe et de classe sociale : seuls les garçons des classes aisées sont éduqués, alors que ceux des classes plus modestes doivent aider les parents dans les différentes tâches.
Les jeunes de l'Antiquité apprennent à lire , écrire et compter à l'aide de papyrus en Egypte, d'une tablette de bois et d'un stylet en Grêce et à Rome.
En Gaule, les enfants des familles riches apprennent avec les druides mais l'enseignement se fait à l'oral sur les histoires sacrées, sur la manière de se soigner ou cultiver les plantes.

A la fin du VIII eme siècle, Charlemagne, grand admirateur des grecs, décide que tous les jeunes garçons auront droit à l'instruction.
Il fonde donc plusieurs écoles et demande aux prêtres et aux moines de s'occuper de l'éducation des jeunes.

Pendant longtemps les enfants quitteront l'école vers l'âge de 8 ans pour aller travailler.
Il faudra attendre Jules Ferry et sa loi en 1881 qui rend l'école gratuite et obligatoire pour que tous les petits français, garçons et filles, puissent avoir accés à un véritable enseignement.
L'école devient donc laïque et les instituteurs sont nommés dans chaque petit village.
Dans chaque classe, il y a un boulier pour apprendre à compter, une chaine d'arpenteur pour apprendre à mesurer, une balance et des poids pour apprendre à peser... mais pas encore beaucoup de livres et de cahiers.

livres_22   

Dans un monde aux trois quarts rural, à la fin du XIXeme et au début du XXeme siècle, beaucoup d'enseignements sont basés sur l'environnement mais l'école primaire rencontre encore beaucoup de difficultés : la population s'exprime encore souvent en patois et le français est une langue plus ou moins "étrangère", l'absentéisme est considérable car les enfants participent aux travaux de la ferme, dans les classes populaires les parents souvent ignorants ne voient guère l'utilité de l'école, les maîtres de l'école publique sont souvent des ennemis de la population catholique et les institutrices mal vues par une population misogyne.

Voici quelques exemples de ce que l'on pouvait trouver comme enseignement.
A vos plumes si vous voulez essayer !

Dictée du certificat d'études en 1879 en Côte d'Or

"Avantage de la lecture.
Sans arriver à une grande instruction, on peut acquérir par la lecture des connaissances et des habitudes d'esprits, capables d'augmenter infiniment la liberté de jugement, et en même temps l'élévation de son caractère. Le goût de la lecture préservera aussi du vide et de la langueur de l'âme, si dangereux dans la jeunesse.
C'est un précieux avantage que de trouver hors de nous un intérêt innocent et facile, auquel nous puissions recourir dans un moment où, sans intérêt pour nous-mêmes, nous trainons péniblement le poids de l'exitence et pourrions nous jeter avidement sur la première distraction capable de nous aider à le soutenir. La lecture rétablit l'équilibre entre nos facultés et nos besoins; en rendant le mouvement à notre esprit, elle allège le poids de la vie qui n'est jamais lourde que parce que nous ne savons pas la porter, et qu'il est rare que l'imagination ne sorte pas, active et calme, d'une lecture commencée dans la paresse."

Jusqu'à la guerre de 1914-1918, les instituteurs avaient une grande foi dans les progrés techniques et rien de mieux ne représentait ce progrés que le chemin de fer et l'eau courante très souvent rencontrés dans les problèmes mathématiques.

problème de mathématique en 1879

"Un train part de Paris pour Marseille à 6h30 du matin et passe à Dijon à 10h30 du soir.
Un autre part de Marseille pour Paris à 7h15 du matin et passe à Avignon à 11h15.
La distance de Paris à Marseille est de 863 km; celle de Paris à Dijon de 320 km; celle de Marseille à Avignon de 120 km.
A quelle distance de Paris les deux trains se rencontreront-ils? "

eleve_prof_11

Concernant plus particulièrement mes ancêtres, je n'ai pas à ce jour retrouvé de documents (cahiers, photos...) concernant leur scolarité dans les archives familiales.
on peut cependant "mesurer" le degré d'instruction de nos ancêtres en consultant les actes d'état civil. Rien que la mention " ne sait signer" au bas d'un acte nous en dit un peu plus.
Sur le site des Archives de la Somme, j'ai cependant trouvé des informations sur Gueudecourt, le village d'où était originaire mon arrière grand-mère et toute sa famille.

Tout d'abord une monographie du village rédigé en 1899 par l'institeur de l'époque Mr Lescarcelle.

monogeudecourt  Outre divers renseignements concernant la géographie et l'histoire de Gueudecourt, on y apprend que le village comptait à cette époque 292 personnes dont 44 élèves fréquentant l'école. En 1899, mon arrière grand-mère avait 12 ans, faisait-elle encore partie de ces élèves?

J'ai également trouvé, sur le même site, le plan de l'école, établi par le même instituteur datant de 1878. On apprend notament grâce à ce plan que l'école était mixte et construite en 1863 et que son premier étage servait également à la mairie.

ecole_gueudecourt   

6 septembre 2007

J'ai lu dans le journal...

J'ai eu l'occasion d'avoir entre les mains un journal du Lot datant du dimanche 7 février 1926 et je me suis "amusée" à le lire pour vous.

Voici quelques exemples d'articles que l'on pouvait trouver dedans à cette époque.
Vous verrez ! certains faits n'ont rien de bien différent de ce qu'il se passe aujourd'hui.

De la politique ....

journal5   journal6

Des faits divers...

journal1

journal2

journal3

Sans oublier un peu de publicité !

journal4

26 novembre 2007

Bouchers de Père en Fils

leonfumat

Tout le monde l'appelait Léon.
Malheureusement ce n'était pas son prénom à l'état civil et j'ai eu beaucoup de mal à trouver sa trace !

Récemment, je suis entrée en contact avec une personne de sa famille qui m'a confimé qu'effectivement on avait l'habitude de l'appeler Léon mais que son prénom était Guillaume.
J'ai pu ainsi faire le rapprochement avec les actes d'état civil en ma possession et le placer dans mon arbre.

Guillaume Fumat, né en 1873,  était le cousin de mon arrière grand-père maternel et sa profession était celle de boucher.

Les Fumat étaient bouchers de père en fils depuis des décennies sur Souillac (46) et la petite fille de Guillaume m'a confirmé que cette profession s'était perpetuée depuis 300 ans dans la famille jusqu'en 2001.

voici pour ma part jusqu'où j'ai pu remonter dans la branche Fumat , bouchers de profession:

           Fumat François    ?  - < 1814
                Fumat Jean-François (1789 - 1849)
                     Fumat François (1824-1864)
                          Fumat François (1850-1898)
                               Fumat Guillaume (1873- ? )
                                     Fumat Louis,Jean (1902 -1986)
                                           Fumat  ? 

Le commerce de la famille se situait "Place du Puits" ou "Place de Juillet" (les 2 noms étaient employés)

Souillac1906

IMAGE1

Voici la première photo du magasin, gentillement transmise par ma "cousine".

boucherie

9 décembre 2007

Le Noël de nos Ancêtres

decoration_noel_20_31_

Point de Père Noël et de sapin autrefois !

Le Père Noël n'apparaitra qu'aprés 1822 (originaire des Etats-Unis) et restera longtemps discret, chez les familles pauvres ne pouvant amener souvent qu'une barre de chocolat, des fruits de saison ou une orange, chez les plus riches quelques billes de verre, une poupée de chiffon ou un cheval de bois.

Le Père Noël n'apparait donc en France guère avant 1900, précédé de peu par le sapin.
Sa parure toujours verte lui a valu d'incarner l'immortalité de la nature. En 1870, les Alsaciens refugiés en France veulent reprendre une vieille coutume locale : des arbres chargés d'hosties et de pommes que les enfants se disputent en les secouant.

La crèche fait son apparition dans le sud de la France avec des santons en bois puis en cire.

L'origine de la bûche est plus générale et plus ancienne : elle est installée dans le cheminée la veille de Noël avant la messe de minuit et doit être suffisament importante pour tenir au moins durant toute la messe. C'est du bois d'arbres dont les fruits sont consommés et prisés ( pommier, prunier, olivier, chêne ou hêtre).

Une fois la bûche allumée, la famille se rend à la messe de minuit, point d'orgue de la période, à travers les chemins, une torche à la main.
Dans beaucoup de régions, les bergers viennent offrir un agneau à la crèche.

Durant le réveillon, on chante des cantiques de Noël. Le repas de ce soir là n'est pas plantureux mais celui du 25 décembre à midi peut être composé d'une oie ou de porc sorti du saloir.

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9 janvier 2008

Nouvelle Photo

mamon

Voici mes arrières grands-parents paternels Rosa et Jean-Baptiste.

Cette photo date du début du 19eme siècle mais je ne sais pas exactement de quelle année (aprés 1907 puisqu'ils se sont mariés cette année là) .

Je n'avais pas, jusqu'à ce jour, de photo de mon arrière grand-père. Et grâce à une cousine qui a cette photo en sa possession, voici chose faite!

6 mars 2008

Mon Grand-Père et la Guerre

Prisonnier de Guerre

Je savais, par ma grand-mère et mes parents, que mon grand-père Misael avait été fait prisonnier pendant la Seconde Guerre Mondiale et avait réussi à s'évader. Mais c'est tout ce que je savais; je n'avais aucun autre élément, aucune date, aucun lieu ....

En commençant la généalogie de ma famille, j'ai donc décidé de rechercher quelques renseignements complémentaires afin d'essayer d'en savoir un peu plus sur ce fait là.

pieron_ren_

En novembre 2006, j'ai appris qu'il existait un service d'archives au Ministère de la Défense concernant les victimes des conflits contemporains. Je leur ai donc fait parvenir un courriel avec tous les renseignements (nom, prénoms, date de naissance...) que j'avais en ma possession, afin de voir si eux pouvaient me trouver quelques renseignements dans leurs archives.

Fin Avril 2007, je reçois de leur part un courrier contenant une fiche de "parcours de prisonnier de guerre", sur laquelle était noté tout ce que j'avais toujours voulu savoir !

voici les renseignements que j'ai pu obtenir :

Nom                            PIERON
Prénom                        Misaël
Date de naissance         09 février 1916
Lieu de naissance          Creil (Oise)
Grade                          soldat de 2eme classe
Bureau de recrutement   
Matricule recrutement    640
Régiment                     18eme Génie
Capturé le                    20 juin 1940
à                                "Charmes"
N°matricule captivité     2562 au Stalag XIIB

Stalag XIIB             Frankenthal        date arrivée ?    
                                                     date départ ?
Stalag XIIF             Bolchen              date arrivée ?    
                                                     date départ 21/03/1942

en observation, il est noté : évadé le 21 mars 1942





stalag1

carte de la situation des Stalags

Un  Stalag  est un type de camp pour les prisonniers de guerre , c'est-à-dire pour les soldats (pas pour les civils).
Sur le territoire allemand, les prisonniers de guerre sont tous rattachés à des camps répartis entre les diverses circonscriptions militaires du Reich.
Le Stalag XIIB  est situé à Frankenthal dans la salle des fêtes où tous les hommes, ainsi que les services annexes du camp, sont groupés dans la grande salle dont la capacité est de 1450 couchettes sur deux hauteurs (selon le rapport d'un délégué du CICR en novembre 1940); l'aération y est insuffisante, aucun moyen de chauffage n'est prévu....jusqu'en novembre 1941, il n'y a aucune table, soit pour manger, soit pour écrire.
Le Stalag XIIF , situé en Lorraine annexée,  faisait partie de la circonscription de Wiesbaden, situé à Forbach (puis Sarrebourg) du 15 novembre 1940 à sept-déc. 1944 puis il est déplacé à Freinsheim (Allemagne) jusqu'en mars 1945.
Plusieurs annexes : Boulay (Moselle) de sept.1941 à juin-sept. 1943, Camp du ban-Saint-Jean en déc. 1944, Bliesmengen-Bolchen.
Il y aurait eu 136 Arbeitskommandos (groupes de travail) qui travaillaient hors du camp.
Au 1er sept.1943, 17524 français sont dénombrés dans ce camp sur 49015 prisonniers.
Chaque prisonnier de guerre a un numéro matricule , gravé sur une plaque de métal qu'il devra toujours avoir sur lui.
Chaque prisonnier gardera ce même numéro, restera attaché au camps où il a été immatriculé à son arrivée en Allemagne quels que soient les changements d'affectation ultérieurs.

Récit d'Evasion

Quelques temps plus tard, ma grand-mère a retrouvé une enveloppe.
Dans cette enveloppe, elle avait conservé, au décés de mon grand-père, plusieurs papiers concernant la période suivant son emprisonnement au Stalag.

Parmi ces papiers, 7 pages manuscrites sur lesquelles mon grand-père a relaté ses 2 tentatives d'évasion et la troisième tentative qui a réussi.

Je pense qu'il a écrit ces pages au moment où il a demandé la Médaille des Evadés puisqu'il est nécessaire de justifier.

Je ne peux malheureusement pas retranscrire tout le récit ici , mais en voici quelques extraits représentatifs de ce qu'il a vécu pour arriver à rentrer chez lui.

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"Aprés huit mois de captivité, je fabrique 2 passe-partouts, l'un destiné à ouvrir la pièce où nos vêtements et chaussures sont enfermés chaque soir, l'autre à ouvrir la porte mitoyenne à la salle des gardes allemands et donnant sur la cuisine..............J'ai ouvert la première porte............ensuite habillés en civil dans un Kommando de 150 prisonniers, j'ai ouvert la deuxième porte........mais la porte donnant sur la cour, habituellement sans serrure, était cette nuit là barricadée à l'extérieur..............mon camarade pris peur et me força à rebrousser chemin. Il nous fallu alors tout refaire à l'inverse...........notre première tentative avait avorté. Nous fûmes changés de Kommando."

"Le 27 décembre 1941, je partais seul.Travaillant à la mine, je remonte un quart d'heure avant la fin du travail ...............j'empruntais pour mon départ la route passant devant le Kommando, lorsque entre la mine et celui-ci, je tombais nez à nez avec la sentinelle.....je crus avoir été dénoncé mais je m'aperçus très vite qu'elle était ivre et sur son injection........je le suivi...........dix minutes aprés mes camarades arrivaient avec un contremaitre qui, ne m'ayant pas trouvé et mes camarades lui ayant dit que j'étais parti parce que j'étais malade, venait vérifier avec appréhension la véracité de leurs dires..............le lendemain, 28 décembre, il y avait 25cm de neige. Encore une fois ma tentative était manquée."

"Ayant compris les gros risques d'une évasion seul, je prospectais mes camarades un à un pour trouver un compagnon............et un ouvrier allemand chez qui il travaillait le dimanche lui promit de nous fournir boussole et habits civils..........Nous décidons alors de nous évader le samedi 21 mars (1942) car cette semaine là nous travaillons au poste du soir c'est-à-dire de 14h à 22h............mais par coîncidence cette dernière semaine nous fûmes changés de poste.....je décide de ne pas changer la date du départ et avec mon compagnon nous fixons un lieu de rendez-vous à quelques centaines de mètres du Kommando dans un fourré où nous devions nous retrouver vers 21h..........à 21h moins quelques minutes, je sautais dans la cour du bâtiment.......je jette ensuite mes affaires par dessus la clôture de barbelés ayant gardé ma veste pour écarter les fils. ................j'avais tracé un itinéraire d'évasion.......n'ayant marché que la nuit et au petit jour presque sans cesse sous bois ..........Nous attaquames la montagne .....cette traversée nous fut d'autant plus pénible qu'au sommet de chaque cime , la boussole nous indiquait la cime d'en face et il nous fallait redescendre pour remonter ensuite. J'avais le talon en sang et l'ascension me faisait souffrir.Alors mon camarade me donnait la main pour me soulager et nous nous aidions d'un baton chacun taillé en guise de canne .................recueillis par des habitants, ceux-ci nous firent manger et coucher et nous apprirent l'arrestation du chef de gare qui s'occupait de recueillir et diriger les évadés ............Aprés maintes péripéties, nous sommes hébergés au pensionnat St Joseph qui nous garde pendant 2 jours. Puis nous partons d'Epinal à pieds un matin pour prendre le train à une petite gare en direction de Besançon ..........nous rentrons dans un petit café pour rechercher l'adresse et le numéro de téléphone d'un industriel que j'avais connu avant la guerre ........lui demande s'il ne connait pas de passeur pour nous guider afin de traverser la ligne de démarcation  ...........appelle un de ces contremaitres .......celui-ci nous amène chez lui et là nous déposons tout ce qu'il nous reste comme papiers et comme nous avons des photos, il nous fait faire des cartes d'identité. .........comme nous lui inspirons confiance, il nous confie, pour les emmener avec nous en zone libre, deux anglaises évadées du camp de Vittel ..........elles nous suivront sans un mot et à distance ..........aprés un kilomètre vers la forêt, nous trouvons un cycliste qui nous fait un signal convenu et le suivons dans les bois jusqu'à une cabane de charbonnier où nous restons en attendant l'arrivée du passeur ...... nous traversons l'espace où se trouve la ligne de démarcation à travers un marécage et franchissons la Loue en barque pour arriver en zone libre à Ounans .......de là nous nous dirigeons dans un centre d'accueil pour évadés ......le chef de centre me délivra, d'ailleurs aprés un long interrogatoire, un certificat d'évasion le 6 avril 1942."

Résistant

Lorsque j'ai su, qu'apres s'être évadé, mon grand-père était entré dans la résistance, j'ai fait des recherches auprés de l' Office National des Anciens Combattants (ONAC) et très rapidement j'ai pu obtenir une copie de son dossier dans lequel j'ai retrouvé tout son parcours en tant que résistant.

Dés qu'il s'est évadé en mars 1942, mon grand-père a commencé à aider les autres pour permettre leur évasion.
Du 1er avril au 6 avril 1942, il va aider à l'évasion d'anglaises internées au camp de Vitell. Il leur fera passer la ligne de démarcation entre Besançon et Lons-le-Saunier et les remettra à une filière pour leur passage en Angleterre.

Ensuite, pendant quelques mois , mon grand-père partira dans l'Aveyron dans sa famille maternelle (chez la soeur de mon arrière grand-mère) avant de revenir dans le Lot épouser ma grand-mère en septembre 1942.

C'est en juin 1943 que mon grand-père rentrera vraiment dans la résistance en rejoignant les Forces Françaises de l'Intérieur.

De juin 1943 à mai 1944, il est dans le Corps franc Pommiès Bataillon Sud (Lot).
Il participera alors à diverses actions de résistance :
                 fabrication de faux papiers (cartes grises, laisser-passer),
                 transport de véhicules clandestins destinés au maquis,
                 camouflage de métaux non ferreux ( remis à la libération au préfet du Lot),
                 déménagements clandestins de métaux non ferreux des églises

Du 1er juin 1944 jusqu'à la Libération de son secteur ( 26 août 1944), il est dans les Francs Tireurs Partisans Français (FTPT) Etat major Départemental .
Il conduira le troisième camion qui entre dans la ville de Toulouse pour sa libération et subira l'attaque des miliciens sur le Pont-Neuf.

Et aprés !

Aprés, sur le "Certificat d'appartenance aux FFI" on relève que mon grand-père " n'a pas continué à servir dans sa formation aprés la libération; Il est rentré dans ses foyers le 27 août 1944".

En décembre 1951, il obtient la Médaille des Evadés

medaille_evades

En 1953, il fait la demande de "Carte de Combattant Volontaire de la Résistance" et l'obtient en novembre 1953.

La loi du 20 août 1926 créa la Médaille des Evadés afin de commémorer les actes d'évasion des prisonniers de guerre.
Pour la guerre de 1914-1918, 16.000 médailles furent attribuées par une commission interministérielle.Une ordonnance du 7 janvier 1944 étendit son attribution pour les actes ou les tentatives d'évasion des militaires ou des civils pendant la guerre 1939-1945.
Pour la guerre 1939-1945, les bénéficiaires de cette médaille sont les militaires ou anciens militaires s'étant évadés entre le 2 septembre 1939 et le 8 mai 1945.
Pour que la médaille soit accordée, il est nécessaire que l'interessé :
        -  puisse prouver qu'il a réussi une évasion d'un camp de prisonniers de guerre ou il était détenu, d'un endroit où il était détenu en raison d'une action de résistance, d'un territoire ennemi ou occupé par l'ennemi.
Lors de la demande d'obtention, l'interessé doit remplir un formulaire remis par l'autorité militaire sur lequel il doit relater avec précision les évenements et les circonstances de l'évasion et citer si possible les personnes susceptibles de confirmer cette évasion.
        -  puisse justifier de 2 tentatives d'évasion (sorties effectives d'une enceinte militairement gardée par l'ennemi) suivies de sanctions disciplinaires, ou d'une seule tentative suivie d'un transfert dans un camp de représailles ou dans un camp de déportation.
  Pour ce conflit, on dénombre, en 1992,  38.976 médailles attribuées.

D'autres Papiers

Parmi les papiers retrouvés par ma grand-mère, le "Livret Individuel militaire" , la "Fiche de Démobilisation" et une "Déclaration pour les droits à la solde" qui me permettent de "retracer" le parcours militaire de mon grand-père et avoir quelques renseignements complémentaires concernant la période post-évasion.

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Mon grand-père faisait parti de la Classe de recrutement 1936 à Beauvais.
Il fut incorporé au corps 18eme Régiment du Génie ( régiment de sapeur-télégraphistes) en octobre 1936 puis renvoyé dans ses foyers en octobre 1938.

Le 23 mars 1939, il fut convoqué au 18eme Régiment du génie 4e bataillon 9e compagnie 1ere classe à Metz selon le Décret Loi du 20/03/1939 puis compagnie 106R à partir du 27 août 1939 où il était colombophile jusqu'au 21 juin 1940 (lorsqu'il a été fait prisonnier).
Le 06 avril 1942 (aprés son évasion et son retour en france), il fut démobilisé à Bourg (Ain).

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***

Sur la Fiche de Démobilisation établie le 06 avril 1942 par le Centre de Bourg, outre les renseignements habituels (nom, prénom, date et lieu de naissance, adresse, situation de famille, dernier corps d'affectation...), on remarque plusieurs mentions :
      -  "la présente fiche donne droit au transport gratuit sur les lignes de la SNCF"
      -   un tampon " a perçu 1000 francs"
      -   un tampon " a perçu 1 costume civil, 1 béret, 1 jersey, 1 chemise, 1 caleçon, 1 p.chaussettes, 1 mouchoir, 1 p.chaussures, 1 musette
      -   un tampon "a reçu 5 journées de tickets d'alimentation pour permissionnaire"
Au dos, la mention selon laquelle mon grand-père s'est  vu remettre la carte d'alimentation le 8 avril 1942.

***

Le jour de sa démobilisation, mon grand-père a rempli une Déclaration afin de pouvoir percevoir la solde qui lui était due depuis qu'il avait été fait prisonnier.

Sur la 1ere page, on retrouve les renseignements habituels avec , en plus, l'indication du lieu de capture et le lieu d'internement.

Sur la 2eme page, la date jusqu'à  laquelle il a été payé de sa solde et des indemnités  31 mai 1940

3eme page
     Droits à la solde et aux diverses indemnités de solde
         - période antérieure à la capture
           du 1e au 20/06/40 ..............................20 j  à 2.40 =  48
         - droits acquis au cours de la détention
           du 21/06/40 au 05/04/42 ...................654 j à 1.10 = 719
        - droits ouverts à compter du jour du départ du camp
            du 06/04/42 .......................................10 j à 1.10 = 11
        - prime démobilisation .................................           1000
        - allocation forfaitaire ...............................                 40

                                                             Total ........       1818
    
      A déduire
         - montant de l'avance perçue au départ du centre         1000

      Différence                                                                   818

Cette somme sera payée le 25 avril 1942, par la perception du lieu de résidence de mon grand-père en Aveyron.

30 avril 2009

Eglise St Médard Fenouillet (31)

   

Fenouillet

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La fondation de l'église St Médard remonte au moins au XIIe siècle; On retrouve en effet une trace dans une bulle du Pape dans laquelle est citée l'église "Sancti Medardi de Fenoleth".
L'église subit de nombreux dommages au fil du temps : 1541 début des guerres de religion (restauration du clocher en 1550), 1553 un incendie qui détruit la charpente du clocher et les cloches, 1570 passage d'une bande de hugenots et incendie de la totalité de l'église sauf les murailles.
S'ensuivront de nombreuses réparations et ajouts pour arriver à l'église actuelle; Le vieux clocher de 1550 en très mauvais état fut démoli en 1927 et remplacé par une tour en briques.

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Sur 3 niveaux dans le clocher, les 4 cloches actuelles datent du milieu du XIXe siècle.

cloches1  cloches3  cloches2

    

St Médard dans l'église:

fenouillet7 Statue au dessus du porche d'entrée

fenouillet1 Retable de St Médard posé dans la chapelle en 1714 (classé au Patrimoine de France depuis 1931) et statue de St Médard

fenouillet2 Vitrail datant du XIXe siècle

Les murailles du choeur sont peintes de l'histoire de la Passion du Christ, peintures datant de la fin du XVe siècle (ces peintures avaient été recouvertes d'enduit et furent remises en "état" pour être classées aux Monuments Historiques en 1982).

fenouillet9    fenouillet10

      

Source : "l'histoire de Fenouillet" A.Navelle

24 avril 2009

Eglise de Lespinasse (31)

         

lespinasse

Fondé en 1114, le prieuré de Lespinasse n'a pas subsité aux ravages des anglais en 1351 et des huguenots en 1561.
L'église "actuelle" a été rebatie fin du XVIe ou début du XVIIe siècle et a subi des modifications jusqu'à nos jours.
Le clocher-mur pour trois cloches fut bati en 1858 par l'architecte Villeneuve.

   

12 janvier 2011

Médaille Interalliée de la Victoire

Une autre médaille qu'a reçu mon arrière grand-père Jean-Baptiste PIERON : la Médaille Interalliée de la Victoire ou Médaille de la Victoire en 1927.

medaille

Je n'ai malheureusement que le diplome concernant cette remise de médaille.
La médaille en elle-même a disparu, surement au cours d'un déménagement, mais on trouve la description du ruban sur le diplome "ruban aux couleurs de deux arcs-en-ciel juxtaposés par le rouge avec un filet blanc sur chaque bord".

A la fin de la première guerre mondiale, les chefs d'états des 15 nations alliées décidèrent de créer une médaille commémorative commune attribuée à tous les combattants alliés selon différentes conditions: sans condition ( militaires, infirmières ou infirmiers civils ayant reçu la Croix de Guerre ou tués à l'ennemi, prisonniers de guerre, alsaciens et lorrains engagés volontaires ...), sous condition de 3 mois de présence (tous les militaires ayant servi dans le nord et le nord-est, les étrangers ayant servi sous un commandement français ...) ou sous condition de 18 mois de présence (les militaires, les agents mobilisés des chemins de fer de campagne...).
Seul le ruban est commun à tous les pays, chaque pays ayant ensuite le choix de la gravure de la médaille.

Jean-Baptiste PIERON était employé par la Compagnie des Chemins de fer du nord.
Quand survint la guerre de 14-18 et la mise en place des sections de chemins de fer de campagne chargées d'assurer l'organisation des transports, la construction et l'exploitation des lignes militaires, Jean-Baptiste fit partie du personnel de la Compagnie qui fut assujeti à la loi de Recrutement et fit partie de la 5eme Section .

chemin_fer_campagne_FM_Pieron

C'est à ce titre qu'il reçut la Médaille de la Victoire comme l'indique le diplome

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20 juillet 2007

Quizz

C'est la période des vacances, alors je vous propose un peu de détente avec un petit quizz.

Mais attention ! un quizz sur la vie de nos ancêtres !!!

Alors prêt à répondre à quelques questions ????    

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A partir du XIeme siècle, quel est l'autre nom des boulangers?
      talemeliers        tamisiers         mitrons

En 1900, quelle était la consommation de pain par jour et par habitant en France ?
      630g         900g       980g

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Dans l'ancien français, que signifie " géline" ?
    dinde        poulet       froid sec

Qu'est-ce-qu'un "liard" ?
    monnaie en cuivre     unité de longueur     ficelle en chanvre

Que signifie le mot "fouaille"?
    bois de chauffage     mise à mort d'une brebis     toit en chaume

Quel vêtement fit son retour à la Révolution aprés plusieurs siècles d'oubli ?
   bustier     pantalon     chaussettes

Comment s'appelaient jadis les marchands ambulants ?

Quand le français a-t-il remplacé le latin dans les écrits officiels?
         1539           1791

Quelle est l'année de sortie du premier timbre-poste français?
     1849             1870             1889

En quelle année le calendrier républicain entra-t-il en vigueur?
    1789             1793              1800

Sous le calendrier républicain, quel jour était consacré au repos des travailleurs?
        Sextidi             Decadi              Duodi

En 1795, payait-on en franc révolutionnaire ou en franc germinal ?  pieces_20_6_

Sur quoi l'impôt de la gabelle portait-il ?

De quand le mariage civil date-t-il ?

Quel titre de noblesse se situe au dessous de marquis ?
     comte       duc

Quelle épidémie a fait plus de 143.000 morts en France en 1853-1854 ?

Qui a proposé l'agencement des couleurs sur le drapeau tricolore ?

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28 janvier 2008

Il était une fois...CAHORS

Le Lot, terre natale d'une grande partie de mes ancêtres, est situé au centre du Quercy (Lot, moitié nord du Tarn et Garonne, quelques communes de Dordogne et de l'Aveyron).
Autrefois, le Quercy correspondait au territoire occupé par la peuplade gauloise des Cadourques (Cadurci).
Les habitants de Cahors, la capitale du Lot, sont nommés de ce fait Cadurciens ou Cahorsins.

Cahors_Quercy

L'histoire de Cahors et du Quercy commence donc il y a plusieurs milliers d'années, lorsque les peuples celtiques se sont installés sur les rives du Lot, à l'endroit où s'élèvera la ville de Cahors, du fait que la boucle de la rivière soit presque parfaite (on sait que les celtes avaient une dévotion particulière pour les génies des eaux et les divinités des bois).
Puis vint l'époque gallo-romaine, Cahors était une des plus grandes villes de cette période, son peuple s'étant enrichi jusqu'aux limites du luxe.
Il ne reste aujourd'hui malheureusement que très peu de vestiges de cette période: Arc de Diane (vestige des thermes romains) et un aqueduc (sur une longueur de 22km, alimentant la ville en eau).

Plus tard, le passage des Barbares par Cahors allait anéantir la ville qui avait osé leur résister. Mais malgré les désastres successifs, les descendants des Cadourques restèrent attachés à leur terre afin d'y reconstruire leur avenir.

vuecahors

Durant la période médiévale, Cahors connait une expansion exceptionnelle: l'arrivée des banquiers lombards et la présence de marchands et d'hommes d'affaires internationaux ont permis à la ville de s'enrichir et de devenir un centre financier international.
Cette puissance est démontrée à travers les constructions , telles que les façades des maisons et des commerces: de larges arcades en pierre, des éléments sculptés...

rue_Cahors

Cahors était une ville fortifiée dont les remparts existant furent doublés vers 1345, ce qui ajouta une nouvelle barrière défensive à la ville sur sa partie nord, refermant ainsi le méandre de la rivière.
3 ponts franchissaient cette rivière : le "pont Vieux" , le "pont Neuf" (1291) à l'est et le pont Valentré à l'ouest.

barbacane

Ce dernier, avec ces 3 tours fortifiées et ses 6 arches, est à ce jour un des symboles de l'architecture de défense médiévale.

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Le pont Valentré, s'élevant à 30 mètres au dessus du niveau de l'eau, assurait le trafic sur la route des pélerins de Saint-Jacques de Compostelle.
Sa construction débuta en 1308 et dura plus d'un demi siècle, ce qui fut à l'origine de la legende sur ce pont et lui valut le surnom de "pont du diable".

Autre symbole du Moyen-Age et monument incortournable de Cahors, la Cathédrale fut construite durant différentes campagnes du XIe au XVIIe siècle et mèle divers styles : roman (la nef et les coupoles -1120, le portail nord- 1150) ou gothique (choeur-1285, le cloitre-1506).

cathedrale

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De nombreux hommes célèbres sont natifs de Cahors et du Lot:

Jacques DUEZE (1245-1334), né à Cahors, fut Pape à Avignon (1316-1334) sous le nom de JeanXXII. Il eut une grande influence sur cette ville en voulant que son université ait les mêmes droits et privilèges que celle de Toulouse et on y enseignait la médecine, le droit civil, le droit canon.

Clément MAROT (1496-1544) né à Cahors et poète français.

Olivier de MAGNY (1529-1561) né à Cahors et poète français.

Alain de SOLMINIHAC (1593-1659) évêque de Cahors

Francois de Salignac de La Mothe-Fénelon (FENELON) (1651-1715) évêque et écrivain, philosophe, pédagogue, théoricien politique et théologien mystique.

Joachim MURAT (1767-1815) né à Labastide-Fortunière (Labastide-Murat) et maréchal de France. Il épousa en 1800 Caroline Bonaparte et fut promu maréchal (1804) puis prince d'Empire (1805) et roi de Naples (1808-1815).

Jean-Baptiste BESSIERES (1768-1813) né à Prayssac et maréchal de France (1804) puis duc d'Istrie (1809).

Jean-François CHAMPOLLION (1790-1832) né à Figeac et égyptologue qui détermina l'existence et la correspondance des systèmes d'écriture des égyptiens.

Léon GAMBETTA (1838-1882) né à Cahors, un des fondateurs de la IIIe république, député en 1869 et Président du Conseil (1881-1882).

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approfondissez votre découverte de Cahors  http://www.mairie-cahors.fr/

18 mars 2007

Les Origines de la Famille de mon Mari

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Comme on peut le remarquer sur la carte des origines familiales, contrairement aux miennes, ces dernières ne sont pas très éloignées les unes des autres.

Branche Maternelle

Les origines de cette branche se situe:

essentiellement dans le Lot(46), à Reilhaguet, par le grand-père André dont les parents Jean-Baptiste et Maria et les ascendants étaient originaires

mais également du côté de la grand-mère Noèle dans l'Aveyron(12) d'où était originaire sa mère Julie et ses ascendants (Salles-la-Source, Flavin) et dans le Tarn (81) avec son père Henri et ces ancêtres (Albi, Ambialet, Réalmont)

Branche Paternelle

Les origines sont plutôt du Tarn (81) en grande majorité (Albi, Gaillac, Lisle-sur-Tarn) du côté du grand-père Léo, de ses parents Léopold et Justine et de leurs ancêtres , mais on retrouve également des ascendants dans l'Oise (60) et l'Aude (11) par la grand-mère Lucette et ses parents Auguste et Lucrèce.

16 février 2008

Remariage et Reconnaissance

En travaillant sur les Archives en ligne du Tarn, pour rechercher les actes de nos ancêtres tarnais, je suis "tombée" sur un cas me laissant un peu perplexe et interrogative.

*********

Marie CAPUS est née vers 1790 dans le Tarn (81) à Teillet.
En juin 1812, elle épouse un de nos ancêtres Marc Antoine SOULIE né vers 1787 à Villefranche (81).
Ils auront ensemble 2 enfants (1813 et 1815) mais malheureusement Marc décèdera en mars 1816.

Comme souvent en cas de veuvage, Marie va se remarier.
D'ordinaire (enfin le plus souvent), lorsqu'il y avait un remariage, celui-ci se faisait assez rapidement, surtout lorsque la veuve avait des enfants en bas âge (ce qui est le cas ici).
Or, dans le cas de Marie CAPUS le temps écoulé, entre le décés de son premier mari et son remariage, a été assez long.
En effet ce n'est qu'en juillet 1831 qu'elle épouse en seconde noce  Joseph ASSIE à Terre-Clapier (81).
15 ans ont passé entre les 2 évènements !
Mais en trouvant l'acte de mariage entre Marie CAPUS et Joseph ASSIE, je m'aperçois qu'il est noté en marge la reconnaissance de 3 enfants qu'ils ont eu en 1819, 1822 et 1827. Les prénoms et dates de naissance des enfants sont ensuite mentionnés dans l'acte lui-même, ce qui me permis d'aller rechercher ces actes.

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En recherchant ces actes de naissance des 3 enfants, j'ai également trouvé la naissance d'un quatrième enfant, celui la né en 1832, aprés le mariage des parents.
Pour revenir aux actes de naissance des enfants, en y regardant de plus prés, je me suis aperçue que c'est Joseph ASSIE qui a fait lui même les déclarations de naissance (jusque là rien d'extraordinaire) mais que les parents étaient considérés comme époux !!!

Marie CAPUS et Joseph ASSIE ont eu ensemble 3 enfants hors mariage, tout en étant considérés comme mariés lors de la déclaration des naissances.
On peut se demander comment l'officier d'état civil pouvait les considérer comme époux? Pensait-il qu'ils l'étaient vraiment ? Dans les petits villages, tout se sait ! les gens devaient bien savoir qu'ils ne l'étaient pas !
Pourquoi ne se sont pas mariés plus tôt ? Marie ayant un fils de sa première union, y avait-il une histoire d'héritage ?

Autant de questions qui me laissent perplexes et pour lesquelles j'aimerais bien trouver une réponse !

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5 mars 2008

Emprunts et Pénurie

Dés 1910, la France et la Banque de france s'etaient préparées à l'éventualité d'un conflit. Les montants de l'encaisse or est accru.
Mais face à une guerre qui commence à durer, l'Etat est obligé de prendre plusieurs mesures, en faisant appel au patriotisme des français:

        -  les français sont incités à verser leur or en le convertissant en billets

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Sur ce certificat, on apprend que notre ancêtre a versé 190 francs (soit environ 580 euros ) en or contre des billets de banque et ainsi contribué à son niveau à la défense nationale.

         -  l'Etat fait  largement appel en 1915 à l'emprunt pour financer ses dépenses qui s'envolent

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Toujours ce même ancêtre qui a participé à cet emprunt national; Voici l'attestation de cette participation et notons au passage, tous les symboles repris dessus : le coq, le canon, les étendards, "pour la Patrie" , RF.

A côté de cela, les monnaies métalliques ne tardèrent pas à manquer et afin de ne pas mettre en péril les échanges, différentes monnaies, dites de nécessité, furent émises et mises en circulation par les Chambres de commerce, les mairies ou les commerçants.
En métal (aluminium, fer, laiton) ou même carton, ces monnaies sont utilisées pendant et aprés la guerre et certaines jusqu'en 1949.

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"Bon pour 1 franc" émis par la Chambre de Commerce en 1922

article_monnaie1 article_monnaie2
Article paru dans un journal du Lot en 1926

"Monnaies divisionnaires
Les chambres de commerce ont fait frapper pendant la guerre, et depuis l'armistice, un grand nombre de jetons métal représentant une valeur de vongt-cinq, de dix ou de cinq centimes, qui ont rendu de grands services lorsque la pénurie de monnaie officielle rendaient les transactions difficiles.
......
On peut donc s'en servir ou les garder en toute sécurité.
Lorsque le gouvernemant jugera à propos des les retirer de la circulation, il fera précéder ler démonétisation d'une large publicité....."

5 mars 2008

Mort pour la France

En effectuant des recherches sur le site du Ministère de la Défense "Mémoire des Hommes", j'ai trouvé une fiche concernant une personne portant le même nom de famille que mon arrière-grand-mère paternelle et originaire du même village.

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Ayant la date de naissance, je me suis donc adressé à la mairie de Gueudecourt afin d'obtenir la copie de l'acte de naissance.
Je n'ai pas pu avoir l'acte de naissance mais la mairie m'a envoyé la copie de la retranscription du décés sur lequel étaient notés le nom des parents.

Cette personne, AUDEGOND Léon Paul Antoine, avait les mêmes parents que la mère de mon arrière-grand-mère.
Je viens de retrouver un oncle de mon ancêtre , mort pour la France.

extrait de la retranscription de l'acte de décés:

"11 janvier 1922................aprés avoir délibéré conformément à la loi , attendu qu'il résulte des documents communiqués que
AUDEGOND Léon Paul Antoine soldat du 114e régiment d'infanterie a décédé à Méry (Oise) le onze juin mil neuf cent dix huit
par ces motifs...............dit que le présent jugement lui tient lieu d'acte de décés , qu'à cet effet il sera transcrit sur les registres des décés de l'année courante de la commune de Gueudecourt et que mention du jugement sera faite à la mairie de la dite commune....."

9 juillet 2008

Confirmations dans l'Oise

En feuilletant les registres en ligne de l'Oise, sur la commune de Serans, j'ai trouvé par 2 fois (et seulement 2 fois !) la liste des confirmands de la commune.
Ce document peut être interessant pour retrouver des ancêtres ou leurs collatéraux: on trouve dans ces énumérations le nom mais également l'âge des personnes.

Confirmands de 1710

confirm1confirm2

confirmands de 1717

confirm3

17 octobre 2008

Gueudecourt

Gueudecourt, petite commune de 104 habitants (en 1999) dans la Somme, est le berceau de la famille AUDEGOND, branche de mon arrière grand-mère paternelle.

Voici une monographie, datant de 1899, rédigée par l'instituteur de l'époque et trouvée sur le site des Archives de la Somme en ligne.

gueudecourt           gueudecourt1

          gueudecourt2              gueudecourt3

Egalement trouvé sur les Archives en ligne, le plan de construction de l'école mixte

ecolegueudecourt

extraitecolegueudecourt

Un "cousin" sur cette branche m'a fait parvenir récemment ces photos prises lors d'une visite de la commune cet été.

gueud3        gueud4

gueud1   gueud2

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A LA RENCONTRE DE NOS ANCETRES
  • Je m'intéresse à la généalogie depuis 2006. A travers ce blog, je voudrais vous faire découvrir les ancêtres de la famille PIERON/ROBERT, leurs origines, leur vie ... Mais aussi partager avec vous quelques généralités concernant la généalogie.
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