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A LA RENCONTRE DE NOS ANCETRES
29 juillet 2007

Congés Payés

"Vacances" est un mot issu du mot latin "vacare" signifiant être libre, inoccupé.

Pour nos ancêtres, et encore récement, ce mot n'avait pas beaucoup de signification.
En effet, ils n'avaient comme seuls moments de loisirs que le repos dominical et les jours de fête.
Ils travaillaient durement, parfois plus de 15 heures par jours; Le mot "vacances" n'était pas un mot courant de leur vocabulaire.

Vers 1900-1930, plusieurs pays, que ce soit en Europe ou dans le monde, mettent en place les congés payés.
En France, seuls quelques uns en bénéficient (foctionnaires d'Etat, employés des compagnies férroviaires, employés de commerce et de bureau). Les ouvriers sont en majorité privés et le patronnat est hostile au principe.
En 1936, aprés plusieurs jours de grève dans les usines, de nombreuses manifestations...le gouvernement est contraint d'accomplir de grandes réformes: hausse salariale, droit syndical mais surtout 2 lois, celle qui instaure 15 jours de congés payés pour tous les salariés et celle réduisant le temps de travail hebdomadaire de 48 à 40 heures.

Désormais le monde ouvrier bénéficie de 15 jours de temps libre dont il va pouvoir disposer comme il l'entend.
Plusieurs mesures accompagnent ce nouveau droit à congés afin de permettre aux travailleurs de pouvoir partir plus facilement en vacances :
  - les hôteliers baissent les prix des hébergements
  - développement du camping et augmentation du nombre d'auberges de jeunesse
  - mais surtout réduction des coûts de transport : création du "billet populaire de congé annuel à 40% de réduction" (billet délivré en 3e classe vers toutes les destinations pour un parcours total aller-retour de 200km minimum avec séjour de 5 jours au moins).

Pour les français de l'époque, ces 15 jours de liberté étaient inhabituels.
En 1936, environ 600.000 ouvriers sont partis de chez eux. Les citadins ayant encore pour beaucoup de la famille à la campagne sont partis se reposer chez eux.
L'année suivante, 1,8 millions prendront le train. A partir de ce moment là, ce sera files d'attente aux guichets des gares, camping sauvage, couples à vélo, familles à table en plein air pour le repas du dimanche et enfants découvrant la mer.

Progressivement le tourisme de masse va se développer et des milliers de salariés vont découvrir le plaisir des vacances.

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       vac1      vers1959

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20 juillet 2007

Quizz

C'est la période des vacances, alors je vous propose un peu de détente avec un petit quizz.

Mais attention ! un quizz sur la vie de nos ancêtres !!!

Alors prêt à répondre à quelques questions ????    

************

A partir du XIeme siècle, quel est l'autre nom des boulangers?
      talemeliers        tamisiers         mitrons

En 1900, quelle était la consommation de pain par jour et par habitant en France ?
      630g         900g       980g

pain003

Dans l'ancien français, que signifie " géline" ?
    dinde        poulet       froid sec

Qu'est-ce-qu'un "liard" ?
    monnaie en cuivre     unité de longueur     ficelle en chanvre

Que signifie le mot "fouaille"?
    bois de chauffage     mise à mort d'une brebis     toit en chaume

Quel vêtement fit son retour à la Révolution aprés plusieurs siècles d'oubli ?
   bustier     pantalon     chaussettes

Comment s'appelaient jadis les marchands ambulants ?

Quand le français a-t-il remplacé le latin dans les écrits officiels?
         1539           1791

Quelle est l'année de sortie du premier timbre-poste français?
     1849             1870             1889

En quelle année le calendrier républicain entra-t-il en vigueur?
    1789             1793              1800

Sous le calendrier républicain, quel jour était consacré au repos des travailleurs?
        Sextidi             Decadi              Duodi

En 1795, payait-on en franc révolutionnaire ou en franc germinal ?  pieces_20_6_

Sur quoi l'impôt de la gabelle portait-il ?

De quand le mariage civil date-t-il ?

Quel titre de noblesse se situe au dessous de marquis ?
     comte       duc

Quelle épidémie a fait plus de 143.000 morts en France en 1853-1854 ?

Qui a proposé l'agencement des couleurs sur le drapeau tricolore ?

france_20_6_

19 juillet 2007

Petits Métiers

Qui peut dire, en faisant ses recherches généalogiques, qu'il n'a pas rencontré, à un moment ou un autre, des ancêtres ayant fait un petit métier ?
Pour ma part, la grande majorité de mes ascendants, qu'ils soient à la ville ou à la campagne, exerçaient une profession modeste.

On les appelait "gagne-petit", "gagne-denier", "gagne-misère", "gagne-néant" mais ils exerçaient des professions liées au mode de vie de leur époque.

Voici donc quelques uns de ces petits métiers, ceux que j'ai rencontré le plus fréquemment au cours de mes recherches et des ancêtres que j'ai pu retrouvés.

Journaliers, manouvriers

Ce terme désignait les petits paysans dont les biens possédés ne pouvaient pas assurer le vie de la famille.

Dans mon arbre, quelque soit la région, le département de mes ancêtres, j'en rencontre régulièrement à chaque génération.

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Ils possédaient ou louaient une petite maison et un peu de terre pour y cultiver quelques légumes, pouvaient élever quelques animaux pour subvenir à leurs besoins et ne pas mourir de faim mais il fallait de l'argent pour payer les frais divers et les imprévus.
Ils se faisaient alors embaucher auprés de plus gros cultivateurs, d'artisans divers.

Pour les temps forts de la vie rurale (moissons, vendanges) les grosses exploitations faisaient appel au travail des journaliers, soit locaux, soit migrants. Les ouvriers agricoles se présentaient à la ferme pour l'embauche, souvent avec leurs propres outils, ils étaient alors assurés d'être nourris et logés durant le temps des travaux.

Les femmes pouvaient également être journalières dans le monde rural: lors des moissons, elles étaient ramasseuses aprés que les faucheurs soient passés et liaient les gerbes, elles pouvaient être embauchées pour la garde des troupeaux, la récolte des fleurs ou des fruits...

Fileuses, tisserands et couturières

A la campagne, une partie des textiles était produite et filée à domicile; Il fallait ensuite tisser la laine, le chanvre ou le lin soit à domicile, si la famille possédait un métier à tisser, soit en l'amenant chez un tisserand.
les tisserands avaient mauvaise réputation et étaient souvent accuser de vol; Le fil était donc pesé à la livraison et ensuite le tissu l'était également.
le plus souvent, les tisserands travaillaient à leur domicile pour des patrons qui leur fournissaient les matériaux et commercialisaient ensuite la production.

Le tissu fabriqué, restait à couper et coudre le vêtement.
Il existait une multitude de couturières à la tâche pour entretenir, remettre aux mesures un vêtement...Elles travaillaient à leur domicile ou chez des clientes où elles se rendaient régulièrement, travaillaient chez un patron ou à la journée.

Paris

Chiffonniers, récupérateurs

Que ce soit en ville ou à la campagne, la récupération et le recyclage touchaient les matériaux les plus divers et les artisans y trouvaient les matières premières nécessaires à leur métier.
le récupérateur était souvent l'intermédiaire entre celui qui n'avait plus besoin d'un objet et celui qui en avait besoin mais ne pouvait pas l'acquérir.

En ville, l'activité était très souvent réglementée et encadrée par des ordonnances.
Les récupérateurs commercialisaient comme matières premières les chiffons auprés des fabricants de papiers, les vieux papiers auprés des fabricants de carton; Ils pouvaient revendre des objets abimés qu'ils avaient réparés; On parle même de chapelure fabriquée à partir de croûtes de vieux pain et qui finissait sur les étals des charcutiers comme panure !!!!

Le chiffonnier rural, lui aussi, récupérait tout moyennant finances.
A la campagne le recyclage naturel des ordures ménagères était habituel; Le récupérateur débarassait donc les familles des chiffons, des ferrailles, des plumes des volailles, des poils de cochons ou toutes choses mises de côté en vue de son passage.
Tout cela était ensuite revendu à divers artisants qui le transformaient en papiers, cartons, matelas, édredons....

14 juillet 2007

De 1789 à aujourd'hui

HPIM0871

Le premier 14 juillet, c'est bien sur celui de 1789.

      Aprés 1790, le 14 juillet fut fêté mais il était souvent supplanté par d'autres évènements.
      Dés 1814, c'est le 5 août, fête de Saint Louis, qui lui est préféré.
      Le Second Empire fixe le 15 août, date de la naissance de Napoléon Bonaparte, comme jour de fête nationale.

L'année 1880 marque pour la France la consécration du 14 juillet comme fête nationale: le 21 mai 1880, Benjamin Raspail dépose une proposition de loi signée par 64 députés, selon laquelle "la république adopte comme jour de fête nationale le 14 juillet". L'Assemblée vote le texte, le Sénat approuve et la loi est promulguée le 6 juillet 1880.
Le ministre de l'intérieur prescrit aux préfets de veiller à ce que cette journée "soit célébrée avec autant d'éclat que le comportent les ressources locales".

drapeaux1880  luxembourg1880

      Le 14 juillet 1886 défile pour la première fois une femme, cantinière au 131e régiment d'infanterie, qui vient de recevoir la médaille militaire.

En 1888, le nouveau président de la république offre un banquet à tous les maires. 4000 seront présents.

revue1914

      Le 14 juillet 1915, les troupes défilent, pour la première fois, sur les Champs-Elysées.

De 1915 à 1917, la fête n'a qu'un caractère patriotique et commémoratif.

      Le traité de paix concernant la guerre mondiale est signé le 28 juin 1919, le 14 juillet 1919 coïncidera donc avec le défilé de la victoire. Toutes les armées alliées défileront et l'armée française clot le défilé.

Le 14 juillet 1939 est fêté le 150e anniversaire de la Révolution française. Les fêtes militaires, qui rassemblent les troupes  de l'Empire, durent 3 jours.

      Le 14 juillet demeure un jour férié pendant l'Occupation mais il devient un jour de deuil auquel l'Eglise est associée. La fête est célébrée parallèlement par les français libres à Londres ou à New-York.

En 1945, pour le 14 juillet, la France fête sa victoire en même temps que sa liberté.

Aujourd'hui pas de 14 juillet sans défilé militaire, sans grandes fêtes populaires avec concert, bal, musique et feu d'artifice.

HPIM0881

10 juillet 2007

Sacrée Famille

mamon Voici mon arrière grand-mère Rosa, Julie, Anseline, Marie.

Mon arrière grand-mère est née en février 1887, ses parents ne se sont mariés qu'en mai 1887.
Sur son acte de naissance, acte reconstitué de la commune de Gueudecourt (80), il n'est fait mention que du nom de sa mère mais en mention marginale, il est noté "légitimée par le mariage de Audegond louis, Fernand et de Audegond Antoinette, Eugénie, Zélie, Obéline célébré en la mairie de Gueudecourt ...."

C'est sur cet acte que j'ai découvert que les parents de mon arrière grand-mère portaient le même patronyme Audegond. 
Etaient-ils de la même famille? Y avait-il une parenté entre eux ?

Malgré le fait qu'il soit assez difficile de trouver certains actes, certains renseignements sur Gueudecourt, j'ai tenté de résoudre le "mystère".

******

Au départ, début du 19e siècle, il y avait Mathieu et Rosine.
Tous 2 avaient 2 enfants (enfin, je n'en ai retrouvé que 2 pour l'instant !), 2 garçons qui s'appelaient Louis, Joseph né en 1809 et ....Louis, Joseph né en 1810.

Louis,Joseph né en 1809 était marié à Geneviève et avait 5 enfants:
  - Julien 1837
  - Alexandre 1841
  - Antoine, Borrhomée 1842 (mon ancêtre)
  - ? 1845
  - Zélie 1849

Louis, Joseph, celui né en 1810, avait une épouse nommée Marie, louise, Euphrasine et 3 enfants:
  - Léontine, Aimée 1855
  - Irma, Anasthasie, Flavie 1858
  - Louis, Fernand 1865 (mon ancêtre)

Tiens ! 2 fois le mot "ancêtre".
Vous voyez où je veux en venir ? Oui surement !
Continuons ....

Donc d'un côté, mon ancêtre Antoine, Borrhomée qui avait 10 enfants avec Julie, Aurélie :
  - Antoinette, Eugénie, Zélie, Obéline 1866
  - Marthe, Marie, Flavie 1867
  - Jeanne, Marie 1869
  - Louis, Eugène 1871
  - François 1875
  - Joséphine, Augustine 1879
  - Coralie, Eugénie 1881
  - Marie, Silvie, Zélie, Christine 1882
  - Louis, Joseph, Emile 1884
  - Léon, Paul, Antoine 1890

Et d'un autre côté, mon ancêtre Louis, Fernand qui lui était marié à .... Antoinette, Eugénie, Zélie, Obéline et qui a eu 4 enfants avec elle:

- Rosa, Julie, Anseline, Marie 1887 (mon arrière grand-mère)
- Irma, Amélie 1888
- Amélie, Fernande, Delphine 1891
- Emile, Eugène, Antoine 1898

Mathieu et Rosine étaient donc à la fois les arrières grands-parents de mon arrière grand-mère Rosa, par son côté paternel, et ses arrières arrières grands-parents, par son côté maternel.

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7 juillet 2007

Citations

"Nous n'héritons pas de la terre de nos ancêtres, nous l'empruntons à nos enfants" (Antoine de Saint-Exupéry)

****

"S'il fallait un jour que les forêts disparaissent, l'homme n'aurait plus que son arbre généalogique pour pleurer" (Albert Einstein)

****

"Oublier ses ancêtres, c'est être un ruisseau sans source, un arbre sans racine" (proverbe chinois)

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A LA RENCONTRE DE NOS ANCETRES
  • Je m'intéresse à la généalogie depuis 2006. A travers ce blog, je voudrais vous faire découvrir les ancêtres de la famille PIERON/ROBERT, leurs origines, leur vie ... Mais aussi partager avec vous quelques généralités concernant la généalogie.
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